Les écoles
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Les écoles
Dim Fév 03 2013, 11:39
Bonjour à tous!
Je crée ici un sujet pour que chacun donne son avis sur les écoles dans lesquelles il a été, vous pouvez poster à la suite et je me servirai de ce premier message pour faire des liens vers vos commentaires, pour que si le sujet devient gros on puisse s'y retrouver facilement.
A vous!
Prépas
Atelier de Sèvres
Ecoles de Graphisme
Estienne - Arts et techniques de communication
EPSAA
Ecole Supérieure d'Arts Appliqués d'Aquitaine
Ecoles de 3D
Les écoles de Lyon : Esia 3D et Aries
Ecoles d'arts plastiques
Les arts déco de Strasbourg
Ecoles spécialisée
LISAA - cycle supérieur animation 2D
Ecoles en ligne
CGMA
Je crée ici un sujet pour que chacun donne son avis sur les écoles dans lesquelles il a été, vous pouvez poster à la suite et je me servirai de ce premier message pour faire des liens vers vos commentaires, pour que si le sujet devient gros on puisse s'y retrouver facilement.
A vous!
Prépas
Atelier de Sèvres
Ecoles de Graphisme
Estienne - Arts et techniques de communication
EPSAA
Ecole Supérieure d'Arts Appliqués d'Aquitaine
Ecoles de 3D
Les écoles de Lyon : Esia 3D et Aries
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Les arts déco de Strasbourg
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LISAA - cycle supérieur animation 2D
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- JahwaNouveau-né
- Messages : 82
Date d'inscription : 20/08/2012
Re: Les écoles
Dim Fév 03 2013, 13:00
Bon, alors j'ouvre le bal.
Tout d'abord, il faut savoir que pas mal d'étudiants qui aiment dessiner se tournent vers la 3D, parce qu'elle est devenu un standard (exit la pléthore de nos chers dessins animés du matin). Bref, je ne vais pas m'étendre la dessus, ce n'est pas le débat actuel, ce post va donc concerner les écoles de 3D qu'on peut trouver sur Lyon.
Lesquelles ?
Il y en a deux principales. Esia 3D et Aries. C'est de ces deux la dont je vais parler.
Célakelkélamieu ?
Tout dépend de ce que l'on recherche. Avant tout comparatif, je tiens a préciser que chacune des écoles a ses avantages et ses défauts, et, plus important, que même s'il se veut le plus objectif possible, cela reste mon avis personnel. En toute connaissance de cause, on va pouvoir commencer.
Esia 3D:
Esia est très très élitiste. Ce qu'il faut savoir a leur sujet, c'est qu'effectivement, tous les gars qui sortent de la-bas avec leur diplôme en poche ont un bon, voire un très bon niveau, et leur formation est assez complète. Entendez par là que vous avez de l'anatomie, des sessions de nue, de la scénographie, de l'histoire de l'art, de la VFX et j'en passe. Cela compense leur carrence en diplôme spécifique. Qui plus est, l'entrée est relativement simpliste, et j'insiste sur ce point. Inutile d'avoir un dossier béton pour prétendre intégrer une classe. J'ai des amis qui sont rentrés la-bas sans avoir touché un crayon de leur vie (véridique). Ainsi, vous allez certainement vous retrouver avec 3 classes de 35 élèves uniquement pour la première année. C'est beaucoup.
Mais il faut savoir également que l’écrémage ne se fait pas a la rentré ou sur le dossier, mais durant la première année. Comment ça se passe alors ? Esia demande énormément d'investissement personnel. Comprenez par la que 80% de votre travail sera de l'approfondissement des cours (surtout en 3D), et que vous ne pourrez pas vous cantonner aux leçons dispensées. Manque de pot, ces 80% vont faire la différence entre un bon et un mauvais élève, rapidement identifié par l'équipe pédagogique. De surcroit, elle ne manquera pas de vous bombarder littéralement de travail a faire. Le rythme est extrêmement soutenu. Vous devrez donc travailler vite et bien. La barre fixée est du niveau pro. Attendez-vous donc a vous ramasser aux premières notes. Passez cela, prenez l'habitude de ne jamais vous satisfaire de ce que l'on vous donne et vous pourrez avancer sereinement. En somme, vous l'aurez donc compris, lors de la première année, il y a ceux qui jettent l'éponge en cours de route, et ceux qui ne parviennent pas a suffisamment progresser, si bien qu'on atteint tout de même un taux d'échec d'environ 75% chaque année pour les premières années.
Niveau pédagogie, ce n'est pas pour rien si j'ai choisis le mot "élitiste" plus haut. N'espérez pas demander revoir un point que vous n'avez pas compris a part avec les profs, ils n'ont pas le temps. En revanche, montrez votre potentiel et faites le nécessaire pour entrer dans les petits papiers des profs et la plupart des portes vous seront ouvertes. Entendez par la que les prof seront plus enclin a venir voir la progression de votre travail, vous donner des conseils, etc. Le reste du temps, ils sont difficilement joignables.
Aries:
En ce qui concerne Aries, il faut savoir qu'elle a mauvaise réputation. Celle-ci date de plusieurs années et est maintenant "périmée". Il s'agit tout simplement d'une rixe entre Esia et Aries, je ne m'étendrai pas plus a ce sujet. Ils ont pas mal de formation a proposer, en particulier pour celles et ceux qui souhaitent s'orienter dans le jeu vidéo (game designer, game art, etc). Ils dispensent même de formations pro. L'une des différences majeures avec Esia, c'est le filtrage des candidats. Les places sont chères la-bas (15 par classe maxi). Vous devrez donc avoir un bon dossier pour mériter votre place.
Passez cela, le travail est un peu moins dense qu'a Esia, et le niveau exigé également. Pour contre-balancer cela, l'équipe pédagogique est fortement disponible. Vous pourrez par exemple joindre vos profs par mail, travailler avec eux sur un point en particulier, etc. Le cursus se fait donc a un rythme moins soutenu mais plus approfondi. Avec un minimum de travail, aussi bien a l'école que personnel, vous êtes tout a fait susceptible de passer votre année sans trop d'encombre.
Je ne sais pas trop quoi rajouter de plus. Si vous avez des question, n'hésitez pas.
Tout d'abord, il faut savoir que pas mal d'étudiants qui aiment dessiner se tournent vers la 3D, parce qu'elle est devenu un standard (exit la pléthore de nos chers dessins animés du matin). Bref, je ne vais pas m'étendre la dessus, ce n'est pas le débat actuel, ce post va donc concerner les écoles de 3D qu'on peut trouver sur Lyon.
Lesquelles ?
Il y en a deux principales. Esia 3D et Aries. C'est de ces deux la dont je vais parler.
Célakelkélamieu ?
Tout dépend de ce que l'on recherche. Avant tout comparatif, je tiens a préciser que chacune des écoles a ses avantages et ses défauts, et, plus important, que même s'il se veut le plus objectif possible, cela reste mon avis personnel. En toute connaissance de cause, on va pouvoir commencer.
Esia 3D:
Esia est très très élitiste. Ce qu'il faut savoir a leur sujet, c'est qu'effectivement, tous les gars qui sortent de la-bas avec leur diplôme en poche ont un bon, voire un très bon niveau, et leur formation est assez complète. Entendez par là que vous avez de l'anatomie, des sessions de nue, de la scénographie, de l'histoire de l'art, de la VFX et j'en passe. Cela compense leur carrence en diplôme spécifique. Qui plus est, l'entrée est relativement simpliste, et j'insiste sur ce point. Inutile d'avoir un dossier béton pour prétendre intégrer une classe. J'ai des amis qui sont rentrés la-bas sans avoir touché un crayon de leur vie (véridique). Ainsi, vous allez certainement vous retrouver avec 3 classes de 35 élèves uniquement pour la première année. C'est beaucoup.
Mais il faut savoir également que l’écrémage ne se fait pas a la rentré ou sur le dossier, mais durant la première année. Comment ça se passe alors ? Esia demande énormément d'investissement personnel. Comprenez par la que 80% de votre travail sera de l'approfondissement des cours (surtout en 3D), et que vous ne pourrez pas vous cantonner aux leçons dispensées. Manque de pot, ces 80% vont faire la différence entre un bon et un mauvais élève, rapidement identifié par l'équipe pédagogique. De surcroit, elle ne manquera pas de vous bombarder littéralement de travail a faire. Le rythme est extrêmement soutenu. Vous devrez donc travailler vite et bien. La barre fixée est du niveau pro. Attendez-vous donc a vous ramasser aux premières notes. Passez cela, prenez l'habitude de ne jamais vous satisfaire de ce que l'on vous donne et vous pourrez avancer sereinement. En somme, vous l'aurez donc compris, lors de la première année, il y a ceux qui jettent l'éponge en cours de route, et ceux qui ne parviennent pas a suffisamment progresser, si bien qu'on atteint tout de même un taux d'échec d'environ 75% chaque année pour les premières années.
Niveau pédagogie, ce n'est pas pour rien si j'ai choisis le mot "élitiste" plus haut. N'espérez pas demander revoir un point que vous n'avez pas compris a part avec les profs, ils n'ont pas le temps. En revanche, montrez votre potentiel et faites le nécessaire pour entrer dans les petits papiers des profs et la plupart des portes vous seront ouvertes. Entendez par la que les prof seront plus enclin a venir voir la progression de votre travail, vous donner des conseils, etc. Le reste du temps, ils sont difficilement joignables.
Aries:
En ce qui concerne Aries, il faut savoir qu'elle a mauvaise réputation. Celle-ci date de plusieurs années et est maintenant "périmée". Il s'agit tout simplement d'une rixe entre Esia et Aries, je ne m'étendrai pas plus a ce sujet. Ils ont pas mal de formation a proposer, en particulier pour celles et ceux qui souhaitent s'orienter dans le jeu vidéo (game designer, game art, etc). Ils dispensent même de formations pro. L'une des différences majeures avec Esia, c'est le filtrage des candidats. Les places sont chères la-bas (15 par classe maxi). Vous devrez donc avoir un bon dossier pour mériter votre place.
Passez cela, le travail est un peu moins dense qu'a Esia, et le niveau exigé également. Pour contre-balancer cela, l'équipe pédagogique est fortement disponible. Vous pourrez par exemple joindre vos profs par mail, travailler avec eux sur un point en particulier, etc. Le cursus se fait donc a un rythme moins soutenu mais plus approfondi. Avec un minimum de travail, aussi bien a l'école que personnel, vous êtes tout a fait susceptible de passer votre année sans trop d'encombre.
Je ne sais pas trop quoi rajouter de plus. Si vous avez des question, n'hésitez pas.
Re: Les écoles
Jeu Juin 18 2015, 09:51
Je peux vous parler d'une école que j'ai faite, et essayer de parler des écoles d'art publiques plus généralement.
Je promets d'être la plus objective possible, mais si jamais certains qui me lisent ont également suivi le cursus d'une (ou plusieurs) écoles publiques, qu'ils n'hésitent pas à intervenir, me corriger, ou à donner leur avis tout simplement !
Pour commencer, j'ai été aux arts décoratifs de Strasbourg ; l'entrée se fait sur concours, un concours qui a la réputation (pas volée) d'être assez difficile, et pour cause : l'école est publique, très réputée, les frais d'inscription sont ceux d'une fac, ce qui attire énormément de candidats (pour moi au concours de première année, il y en avait 1800 pour 60 places environ).
Pour vous préparer au concours, plusieurs solutions, mais la plupart des gens que je connais (moi y compris) ont fait une année de prépa (privée ou publique) ou de MANAA (mise à niveau en arts appliqués, en général juste après le bac).
Je peux en parler si certains veulent, il y a beaucoup à dire sur les prépas mais, d'après ce que j'ai compris de l'expérience des autres, tant que vous travaillez suffisamment, toutes se valent plus ou moins. C'est l'étudiant qui fait la différence !
Une école d'art publique, il y a des avantages, mais aussi beaucoup d'inconvénients :
- avantages : le coût est minime, vous avez des locaux, un accès à des ateliers avec du bon matériel, vous rencontrez d'autres étudiants qui vous apportent énormément, vous commencerez à rencontrer des gens très intéressants pour vous constituer un réseau (lors de workshops, par exemple), vous êtes dans un cadre de travail optimal, vous décidez vous-même de vos objectifs et vous avez le statut étudiant.
- inconvénient : l'ambiance est extrêmement élitiste (et plutôt machiste en général, il vaut mieux le savoir), vous êtes un peu lâché dans la nature et devez apprendre à vous gérer vous-même pour le travail, vous n'aurez que très peu de cours techniques, il n'y a aucune professionnalisation (du coup il n'est pas rare de galérer quelques années à la sortie, mais comme beaucoup de gens de toute façon), il vous faudra apprendre à parler le langage des professeurs (ne serait-ce que pour avoir le diplôme) et… vous décidez vous-mêmes de vos objectifs (oui, parfois, c'est un inconvénient, parce que ça prend un temps fou !)
Malgré tout ça, je dirais qu'il est possible de bien s'en sortir, avec une quantité de travail suffisante, beaucoup d'énergie et beaucoup de sincérité dans son boulot (enfin, ça a marché pour moi, mais ce n'est pas toujours le cas malheureusement).
Les études se découpent en deux phases, dans toute école d'art : le DNAP, et le DNSEP.
Les années 1, 2 et 3 (pour préparer le Diplôme National d'Arts Plastiques, donc) : nous avions eu quelques cours de nu, de modelage et de perspective en année 1, mais surtout beaucoup de rendez-vous individuels pour des projets artistiques (installations, vidéo, son…) ; beaucoup de conférences et de cours théoriques, très intéressant, et je pense, assez important.
A partir de l'année 2, on change de profs, on se spécialise (moi c'était en communication), et là, c'est de suite beaucoup plus cadré : des projets toutes les deux semaines, quelques initiations sur la suite adobe, quelques workshops… En année 3, on se spécialise encore, et j'ai choisi d'aller en illustration : on est passé à un projet toutes les deux semaines pour chaque matière (un sujet donné, avec parfois un format et une technique imposés), en plus des quelques travaux que l'on doit développer pour le diplôme de troisième année. C'est probablement l'année que j'ai préférée, équilibrée entre la structure qu'apportent les cours et de rendez-vous, et la totale liberté que l'on a dans le choix des projets du diplôme.
Les années 4 et 5 (pour le Diplôme National Supérieur d'Enseignement Plastique) sont beaucoup plus libres. Concrètement, comment ça se passe ?
Pour préparer le DNSEP, en plus d'écrire un mémoire sur un sujet que vous choisirez, il vous faut, au minimum, deux projets personnels sur lesquels vous aurez travaillé pendant les deux ans (ou pendant une année, tout dépend).
En général, on travaille énormément chez soi, et on ramène son projet aux professeurs avec qui on a pris rendez-vous individuellement au préalable. Il y a un rendez-vous commun à toute la classe par semaine, sinon vous êtes tout à fait libres.
Pour ce qui est des arts décos de Strasbourg, il y a beaucoup d'ateliers intéressants : gravure, sérigraphie, animation, édition, céramique… Mais vous n'êtes pas obligés d'y aller (sauf si vous avez un sujet imposé en sérigraphie, par exemple). Moi je recommanderais à n'importe qui de tester un peu tout ce qu'il y a à l'école, c'est très enrichissant et ça peut ouvrir de nouvelles portes. Je vous conseille aussi de chercher un stage pendant les études (vous ferez ça de votre côté, l'école ne propose pas grand-chose en partenariat…) voire même de partir en erasmus en année 4 (ça apporte énormément au travail de voir ce qui se fait ailleurs, et surtout, de ne pas rester au même endroit pendant 5 ans !).
Le principal à retenir, c'est qu'à la sortie, on n'est pas vraiment formé à un métier en particulier, on a plutôt une démarche d'auteur (le diplôme, jamais personne ne le demande en art, même à la sortie d'une école privée). Mais ça veut aussi dire qu'on est suffisamment autonome et débrouillard pour se permettre une grande liberté dans son travail (passer de l'édition à la peinture monumentale ? Avoir des projets sur lesquels travailler un peu tout le temps ? Se former à de nouveaux logiciels ? Mais sans problème, haha)
A soi-même d'apprendre la technique par d'autres moyens, de faire des formations supplémentaires, de se spécialiser un peu plus, voire de faire des petits boulots en travaillant sur ses propres projets à côté. Chacun a une solution différente !
Je crois que j'ai surtout présenté les mauvais aspects, mais j'ai toujours entendu beaucoup de bien des arts décos de Strasbourg, et j'aimerais y apporter une petite nuance : le niveau est effectivement excellent, il ne faut pas l'oublier, mais il faut aussi savoir que cette école recrute beaucoup de gens déjà très doués, qui ont parfois déjà suivi le cursus d'une autre école d'art, voire une autre formation.
Personnellement, j'ai énormément évolué et appris au sein-même de l'école, et je continue encore aujourd'hui, mais j'avoue que je le dois davantage aux autres étudiants et à moi-même qu'aux professeurs d'art, assez destructeurs pendant les cours ou les bilans semestriels (j'ai parfois eu beaucoup de mal à m'en relever, d'autres ont juste quitté l'école ou sont tombés en dépression) ; tout dépend des étudiants, tout dépend de votre façon de travailler, de votre force, de votre capacité à vous relever de critiques vraiment dures, tout dépend de votre souplesse vis-à-vis d'un monde somme toute assez cryptique.
Si vous êtes déjà dans ces études, ne vous laissez surtout pas abattre et faites ce que vous aimez ! C'est le plus important !
Je promets d'être la plus objective possible, mais si jamais certains qui me lisent ont également suivi le cursus d'une (ou plusieurs) écoles publiques, qu'ils n'hésitent pas à intervenir, me corriger, ou à donner leur avis tout simplement !
Pour commencer, j'ai été aux arts décoratifs de Strasbourg ; l'entrée se fait sur concours, un concours qui a la réputation (pas volée) d'être assez difficile, et pour cause : l'école est publique, très réputée, les frais d'inscription sont ceux d'une fac, ce qui attire énormément de candidats (pour moi au concours de première année, il y en avait 1800 pour 60 places environ).
Pour vous préparer au concours, plusieurs solutions, mais la plupart des gens que je connais (moi y compris) ont fait une année de prépa (privée ou publique) ou de MANAA (mise à niveau en arts appliqués, en général juste après le bac).
Je peux en parler si certains veulent, il y a beaucoup à dire sur les prépas mais, d'après ce que j'ai compris de l'expérience des autres, tant que vous travaillez suffisamment, toutes se valent plus ou moins. C'est l'étudiant qui fait la différence !
Une école d'art publique, il y a des avantages, mais aussi beaucoup d'inconvénients :
- avantages : le coût est minime, vous avez des locaux, un accès à des ateliers avec du bon matériel, vous rencontrez d'autres étudiants qui vous apportent énormément, vous commencerez à rencontrer des gens très intéressants pour vous constituer un réseau (lors de workshops, par exemple), vous êtes dans un cadre de travail optimal, vous décidez vous-même de vos objectifs et vous avez le statut étudiant.
- inconvénient : l'ambiance est extrêmement élitiste (et plutôt machiste en général, il vaut mieux le savoir), vous êtes un peu lâché dans la nature et devez apprendre à vous gérer vous-même pour le travail, vous n'aurez que très peu de cours techniques, il n'y a aucune professionnalisation (du coup il n'est pas rare de galérer quelques années à la sortie, mais comme beaucoup de gens de toute façon), il vous faudra apprendre à parler le langage des professeurs (ne serait-ce que pour avoir le diplôme) et… vous décidez vous-mêmes de vos objectifs (oui, parfois, c'est un inconvénient, parce que ça prend un temps fou !)
Malgré tout ça, je dirais qu'il est possible de bien s'en sortir, avec une quantité de travail suffisante, beaucoup d'énergie et beaucoup de sincérité dans son boulot (enfin, ça a marché pour moi, mais ce n'est pas toujours le cas malheureusement).
Les études se découpent en deux phases, dans toute école d'art : le DNAP, et le DNSEP.
Les années 1, 2 et 3 (pour préparer le Diplôme National d'Arts Plastiques, donc) : nous avions eu quelques cours de nu, de modelage et de perspective en année 1, mais surtout beaucoup de rendez-vous individuels pour des projets artistiques (installations, vidéo, son…) ; beaucoup de conférences et de cours théoriques, très intéressant, et je pense, assez important.
A partir de l'année 2, on change de profs, on se spécialise (moi c'était en communication), et là, c'est de suite beaucoup plus cadré : des projets toutes les deux semaines, quelques initiations sur la suite adobe, quelques workshops… En année 3, on se spécialise encore, et j'ai choisi d'aller en illustration : on est passé à un projet toutes les deux semaines pour chaque matière (un sujet donné, avec parfois un format et une technique imposés), en plus des quelques travaux que l'on doit développer pour le diplôme de troisième année. C'est probablement l'année que j'ai préférée, équilibrée entre la structure qu'apportent les cours et de rendez-vous, et la totale liberté que l'on a dans le choix des projets du diplôme.
Les années 4 et 5 (pour le Diplôme National Supérieur d'Enseignement Plastique) sont beaucoup plus libres. Concrètement, comment ça se passe ?
Pour préparer le DNSEP, en plus d'écrire un mémoire sur un sujet que vous choisirez, il vous faut, au minimum, deux projets personnels sur lesquels vous aurez travaillé pendant les deux ans (ou pendant une année, tout dépend).
En général, on travaille énormément chez soi, et on ramène son projet aux professeurs avec qui on a pris rendez-vous individuellement au préalable. Il y a un rendez-vous commun à toute la classe par semaine, sinon vous êtes tout à fait libres.
Pour ce qui est des arts décos de Strasbourg, il y a beaucoup d'ateliers intéressants : gravure, sérigraphie, animation, édition, céramique… Mais vous n'êtes pas obligés d'y aller (sauf si vous avez un sujet imposé en sérigraphie, par exemple). Moi je recommanderais à n'importe qui de tester un peu tout ce qu'il y a à l'école, c'est très enrichissant et ça peut ouvrir de nouvelles portes. Je vous conseille aussi de chercher un stage pendant les études (vous ferez ça de votre côté, l'école ne propose pas grand-chose en partenariat…) voire même de partir en erasmus en année 4 (ça apporte énormément au travail de voir ce qui se fait ailleurs, et surtout, de ne pas rester au même endroit pendant 5 ans !).
Le principal à retenir, c'est qu'à la sortie, on n'est pas vraiment formé à un métier en particulier, on a plutôt une démarche d'auteur (le diplôme, jamais personne ne le demande en art, même à la sortie d'une école privée). Mais ça veut aussi dire qu'on est suffisamment autonome et débrouillard pour se permettre une grande liberté dans son travail (passer de l'édition à la peinture monumentale ? Avoir des projets sur lesquels travailler un peu tout le temps ? Se former à de nouveaux logiciels ? Mais sans problème, haha)
A soi-même d'apprendre la technique par d'autres moyens, de faire des formations supplémentaires, de se spécialiser un peu plus, voire de faire des petits boulots en travaillant sur ses propres projets à côté. Chacun a une solution différente !
Je crois que j'ai surtout présenté les mauvais aspects, mais j'ai toujours entendu beaucoup de bien des arts décos de Strasbourg, et j'aimerais y apporter une petite nuance : le niveau est effectivement excellent, il ne faut pas l'oublier, mais il faut aussi savoir que cette école recrute beaucoup de gens déjà très doués, qui ont parfois déjà suivi le cursus d'une autre école d'art, voire une autre formation.
Personnellement, j'ai énormément évolué et appris au sein-même de l'école, et je continue encore aujourd'hui, mais j'avoue que je le dois davantage aux autres étudiants et à moi-même qu'aux professeurs d'art, assez destructeurs pendant les cours ou les bilans semestriels (j'ai parfois eu beaucoup de mal à m'en relever, d'autres ont juste quitté l'école ou sont tombés en dépression) ; tout dépend des étudiants, tout dépend de votre façon de travailler, de votre force, de votre capacité à vous relever de critiques vraiment dures, tout dépend de votre souplesse vis-à-vis d'un monde somme toute assez cryptique.
Si vous êtes déjà dans ces études, ne vous laissez surtout pas abattre et faites ce que vous aimez ! C'est le plus important !
Re: Les écoles
Jeu Juin 18 2015, 09:59
Merci pour tes retours, j'ai fais juste quelques retouches sur ton post, juste pour mettre en valeurs les points importants.
Une question comme ça, tu sais ce que deviennent tes collègues de promo? Les gens qui sortent des arts déco ils font quoi dans la vie après? Parce que de l'extérieur c'est plutôt flou pour moi, ça fait un peu fourre-tout comme école quand je vois le cursus.
Une question comme ça, tu sais ce que deviennent tes collègues de promo? Les gens qui sortent des arts déco ils font quoi dans la vie après? Parce que de l'extérieur c'est plutôt flou pour moi, ça fait un peu fourre-tout comme école quand je vois le cursus.
Re: Les écoles
Jeu Juin 18 2015, 10:28
Merci ! C'est effectivement plus clair.
Alors, il y a un peu de tout, mais je reste dans le domaine de l'illustration et de la BD :
- des gens qui ont eu du mal mais qui, après un an, deux ans, trois ans, commencent à trouver des éditeurs pour leurs projets de livres commencés à l'école (ou après le diplôme) ; en général ils font des petits boulots à côtés, donnent des ateliers d'arts plastiques, etc. C'est le parcours le plus courant. On démarche pas mal pour le Salon du livre de Montreuil, quand on travaille dans l'illustration jeunesse et la BD jeunesse.
- des gens qui ont commencé à avoir des petits boulots dans la presse et/ou dans l'édition, avant la fin de leur cursus ou un peu après (deux amis ont travaillé pour un article du New York Times suite à un workshop ; il y a aussi ceux qui travaillent pour Milan, Fleurus, Astrapi…)
- des gens qui travaillent dans le reportage dessiné, le documentaire, sur le web (en option didactique visuelle, surtout)
- des gens qui participent à des concours (glénat, hors format) pour obtenir des bourses et travailler tranquillement sur leurs projets,
- des gens qui, avant la fin de leurs études, ont déjà publié dans des revues d'illustration (Citrus, par exemple)
- certains collectifs qui s'auto-éditent, parfois même créent leur propre maison d'édition (2024, Nyctalope, Biscoto…)
- des gens qui sont partis pour suivre une autre formation, parentée (game design, médiation culturelle, musique, décoration d'intérieur pour quelqu'un qui avait fait de la scénographie à l'école) ou qui n'avait rien à voir (programmation, social, ferronnerie, pâtisserie…)
Actuellement j'ai également des amis qui ont redoublé, n'ont pas redessiné depuis la fin de leur diplôme par manque d'énergie ou de motivation, parfois même n'ont pas eu leur diplôme… Je pense que dans 2 ou 3 ans j'aurais beaucoup plus de choses à dire ! Mais tu as raison Gromy, l'école est un peu fourre-tout.
Alors, il y a un peu de tout, mais je reste dans le domaine de l'illustration et de la BD :
- des gens qui ont eu du mal mais qui, après un an, deux ans, trois ans, commencent à trouver des éditeurs pour leurs projets de livres commencés à l'école (ou après le diplôme) ; en général ils font des petits boulots à côtés, donnent des ateliers d'arts plastiques, etc. C'est le parcours le plus courant. On démarche pas mal pour le Salon du livre de Montreuil, quand on travaille dans l'illustration jeunesse et la BD jeunesse.
- des gens qui ont commencé à avoir des petits boulots dans la presse et/ou dans l'édition, avant la fin de leur cursus ou un peu après (deux amis ont travaillé pour un article du New York Times suite à un workshop ; il y a aussi ceux qui travaillent pour Milan, Fleurus, Astrapi…)
- des gens qui travaillent dans le reportage dessiné, le documentaire, sur le web (en option didactique visuelle, surtout)
- des gens qui participent à des concours (glénat, hors format) pour obtenir des bourses et travailler tranquillement sur leurs projets,
- des gens qui, avant la fin de leurs études, ont déjà publié dans des revues d'illustration (Citrus, par exemple)
- certains collectifs qui s'auto-éditent, parfois même créent leur propre maison d'édition (2024, Nyctalope, Biscoto…)
- des gens qui sont partis pour suivre une autre formation, parentée (game design, médiation culturelle, musique, décoration d'intérieur pour quelqu'un qui avait fait de la scénographie à l'école) ou qui n'avait rien à voir (programmation, social, ferronnerie, pâtisserie…)
Actuellement j'ai également des amis qui ont redoublé, n'ont pas redessiné depuis la fin de leur diplôme par manque d'énergie ou de motivation, parfois même n'ont pas eu leur diplôme… Je pense que dans 2 ou 3 ans j'aurais beaucoup plus de choses à dire ! Mais tu as raison Gromy, l'école est un peu fourre-tout.
Re: Les écoles
Jeu Juin 18 2015, 10:36
De mon côté, mes études commencent à dater, et j'ai eu en premier le réflexe de ne rien mettre ici (les écoles où j'ai été ont pu changer). Mais en y repensant, je me rappelle avoir constaté en discutant d'Estienne avec un élève plus récent, que mes reproches semblaient toujours valables.
Je vais donc parler uniquement de l'Ecole Estienne - Paris 13eme - DSAA ATC (Arts et Techniques de Communication).
Formation post BTS/IUT/DMA...etc... autres, en 2 ans. Ca mène à un niveau Bac +4 donc.
Le but de cette formation est d'être graphiste, au sens le plus large (et le plus compétent normalement)... voir même plutôt (en théorie) à un poste de DA.
Déjà... premier "couac" : Personne (sauf exception rarissime) n'est DA en sortant de ses études.
Et de l'autre côté : "graphiste"... Même si la formation (surtout théorique, voir plus bas) est pointue, et fera de vous certainement un bon graphiste, qui sait de quoi il parle... Au final concrètement : Qu'est ce que vous êtes ?
Vous êtes ni plus ni moins qu'un graphiste.
Donc en concurrence avec des milliers d'autres graphistes qui viennent de plein d'autres écoles. Des infographistes qui on suivi une formation privée de 2 mois. Bien sur, des autodidactes qui ont juste appris tous les logiciels nécessaires chez eux avec des bouquins...etc...etc...
En résumé les points positifs sont les suivants :
- Votre compétence et vos connaissances théoriques... qui sont pointues (sémantique, sémiologie, création d'un concept de A à Z... de réfléxion de départ au contact avec les imprimeurs, webdesigners, fabriquants,..etc..).
- Et bien sur, l'indéniable bonne image dont bénéficie cette école célèbre... (au moins sur Paris).
Mais sorti de ça... c'est tout.
Pour un employeur qui n'a pas spécialement entendu parler d'Estienne, ou pour un employeur qui ne veut juger que sur la pratique (et/ou l'expérience réelle), pour qui les diplômes et les écoles c'est secondaire : Vous êtes un graphiste comme un autre.
Et vous ne serez donc pas un DA.
C'est cet espèce d'état "cul entre deux chaise" dont il faut avoir conscience.
Second point négatif : Et qui pour moi est le principal...
J'ai reçu dans ces deux années une formation totalement théorique !
- Des heures de réflexions, de schématisation, de brainstorming et autres techniques pour "pondre du concept". Savoir trouver un manque, un besoin dans le monde actuel, et savoir proposer un produit en fonction de ça. De la sémiologie... un peu de droit/gestion... etc...
Mais les gens qui gèrent cette section considèrent qu'on y arrive en ayant déjà un bagage pratique acquis (enfin c'est comme ça que je m'explique ce qui vient). Ce qui est d'ailleurs contradictoire pourtant avec le fait qu'ils recrutent toujours quelques élèves de sections très variées pour "ouvrir" leur pool d'élèves.
Le résultat de ça ?
- Aucun cours, aucun apprentissage de Photoshop, Illustrator, Flash, After Effect ou autre... rien.
- Aucun cours de typographie. Aucun cours sur la façon de caler un texte, placer des paragraphes, choisir un interligne...etc... rien. Toutes ces bases indispensables du graphiste, c'est à vous de vous démerder.
- Aucun cours de dessin ou de photo... J'ai juste eu là bas des cours de base en 3D.
Bref voilà : On nage dans la théorie... on nage dans le "concept"... et on fait la croix sur un pan énorme de l'aspect purement pratique de ce métier.
J'ai tendance à croire que ça vient peut-être de la génération des 2, 3 profs principaux qui gèrent cette section (la 60ene lorsque j'y étais)...
Car ça me fait totalement penser au "problème" que rencontrent pas mal d'écoles d'arts depuis vingts ans... peut-être plus. Comme les Beaux Arts de Paris par exemple : Les profs qui dirigent ces sections (et ces écoles souvent)... ont entièrement grandis et appris leurs métiers en plein dans les années "concept".
Les années art contemporain (les années 60 quoi), les happenings,...etc...
Ils ont grandi dans les années où on considérait l'art classique (le dessin, la sculpture... la représentation figurative surtout) comme dépassé, fini. Tout avait été dit, tout avait été fait. Il fallait aborder l'art autrement.
Je suis persuadé que c'est ce qui est à l'origine du fait par exemple qu'on ne donne plus de cours de dessin aux Beaux Arts de Paris (et dans de nombreuses autres écoles d'arts).
Désolé pour cette parenthèse sur les écoles d'art.
Mais je pense qu'il y a sans doute un parallèle à faire avec l'amour du concept et de la théorie, chez les profs principaux du DSAA ATC d'Estienne.
Pour conclure :
- Estienne reste une école ayant une très bonne réputation. Et si vous voulez devenir graphiste, ou espérer un jour devenir DA... ça reste sans doute toujours un bon choix. Mais il y a beaucoup de choses à critiquer sur cette section...et les échos récents que j'en avais eu, m'amène à penser que ça n'a pas beaucoup changé malheureusement.
Après... c'est forcément amené à changer. Des profs plus jeunes vont prendre la place des anciens, et vont changer le contenu de l'enseignement.
P.S :
Attention ! Je précise tout de même.. lorsque je détaille le contenu de la formation (avec ses manques) plus haut. Je l'ai passée en 1998. Ca a pu bien sur changer depuis. J'espère bien qu'ils ont ajouté quelques cours pratique d'infographie. Mais autant vérifier ça avant d'y aller.
Je vais donc parler uniquement de l'Ecole Estienne - Paris 13eme - DSAA ATC (Arts et Techniques de Communication).
Formation post BTS/IUT/DMA...etc... autres, en 2 ans. Ca mène à un niveau Bac +4 donc.
Le but de cette formation est d'être graphiste, au sens le plus large (et le plus compétent normalement)... voir même plutôt (en théorie) à un poste de DA.
Déjà... premier "couac" : Personne (sauf exception rarissime) n'est DA en sortant de ses études.
Et de l'autre côté : "graphiste"... Même si la formation (surtout théorique, voir plus bas) est pointue, et fera de vous certainement un bon graphiste, qui sait de quoi il parle... Au final concrètement : Qu'est ce que vous êtes ?
Vous êtes ni plus ni moins qu'un graphiste.
Donc en concurrence avec des milliers d'autres graphistes qui viennent de plein d'autres écoles. Des infographistes qui on suivi une formation privée de 2 mois. Bien sur, des autodidactes qui ont juste appris tous les logiciels nécessaires chez eux avec des bouquins...etc...etc...
En résumé les points positifs sont les suivants :
- Votre compétence et vos connaissances théoriques... qui sont pointues (sémantique, sémiologie, création d'un concept de A à Z... de réfléxion de départ au contact avec les imprimeurs, webdesigners, fabriquants,..etc..).
- Et bien sur, l'indéniable bonne image dont bénéficie cette école célèbre... (au moins sur Paris).
Mais sorti de ça... c'est tout.
Pour un employeur qui n'a pas spécialement entendu parler d'Estienne, ou pour un employeur qui ne veut juger que sur la pratique (et/ou l'expérience réelle), pour qui les diplômes et les écoles c'est secondaire : Vous êtes un graphiste comme un autre.
Et vous ne serez donc pas un DA.
C'est cet espèce d'état "cul entre deux chaise" dont il faut avoir conscience.
Second point négatif : Et qui pour moi est le principal...
J'ai reçu dans ces deux années une formation totalement théorique !
- Des heures de réflexions, de schématisation, de brainstorming et autres techniques pour "pondre du concept". Savoir trouver un manque, un besoin dans le monde actuel, et savoir proposer un produit en fonction de ça. De la sémiologie... un peu de droit/gestion... etc...
Mais les gens qui gèrent cette section considèrent qu'on y arrive en ayant déjà un bagage pratique acquis (enfin c'est comme ça que je m'explique ce qui vient). Ce qui est d'ailleurs contradictoire pourtant avec le fait qu'ils recrutent toujours quelques élèves de sections très variées pour "ouvrir" leur pool d'élèves.
Le résultat de ça ?
- Aucun cours, aucun apprentissage de Photoshop, Illustrator, Flash, After Effect ou autre... rien.
- Aucun cours de typographie. Aucun cours sur la façon de caler un texte, placer des paragraphes, choisir un interligne...etc... rien. Toutes ces bases indispensables du graphiste, c'est à vous de vous démerder.
- Aucun cours de dessin ou de photo... J'ai juste eu là bas des cours de base en 3D.
Bref voilà : On nage dans la théorie... on nage dans le "concept"... et on fait la croix sur un pan énorme de l'aspect purement pratique de ce métier.
J'ai tendance à croire que ça vient peut-être de la génération des 2, 3 profs principaux qui gèrent cette section (la 60ene lorsque j'y étais)...
Car ça me fait totalement penser au "problème" que rencontrent pas mal d'écoles d'arts depuis vingts ans... peut-être plus. Comme les Beaux Arts de Paris par exemple : Les profs qui dirigent ces sections (et ces écoles souvent)... ont entièrement grandis et appris leurs métiers en plein dans les années "concept".
Les années art contemporain (les années 60 quoi), les happenings,...etc...
Ils ont grandi dans les années où on considérait l'art classique (le dessin, la sculpture... la représentation figurative surtout) comme dépassé, fini. Tout avait été dit, tout avait été fait. Il fallait aborder l'art autrement.
Je suis persuadé que c'est ce qui est à l'origine du fait par exemple qu'on ne donne plus de cours de dessin aux Beaux Arts de Paris (et dans de nombreuses autres écoles d'arts).
Désolé pour cette parenthèse sur les écoles d'art.
Mais je pense qu'il y a sans doute un parallèle à faire avec l'amour du concept et de la théorie, chez les profs principaux du DSAA ATC d'Estienne.
Pour conclure :
- Estienne reste une école ayant une très bonne réputation. Et si vous voulez devenir graphiste, ou espérer un jour devenir DA... ça reste sans doute toujours un bon choix. Mais il y a beaucoup de choses à critiquer sur cette section...et les échos récents que j'en avais eu, m'amène à penser que ça n'a pas beaucoup changé malheureusement.
Après... c'est forcément amené à changer. Des profs plus jeunes vont prendre la place des anciens, et vont changer le contenu de l'enseignement.
P.S :
Attention ! Je précise tout de même.. lorsque je détaille le contenu de la formation (avec ses manques) plus haut. Je l'ai passée en 1998. Ca a pu bien sur changer depuis. J'espère bien qu'ils ont ajouté quelques cours pratique d'infographie. Mais autant vérifier ça avant d'y aller.
- PhospheneAdulte responsable
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Re: Les écoles
Jeu Juin 18 2015, 14:34
Allez un petit point sur les formations CGMA que j'ai suivies, pour remplir le sujet.
Pour commencer et pour ceux qui ne seraient pas au courant, CGMA est une plate-forme de cours en ligne comme Schoolism ou The Art Department (désormais fermé apparemment) où des artistes professionnels reconnus enseignent dans leurs domaines de prédilection respectifs.
Le prix d'inscription à un cours est de $700 ce qui est cher pour 8 semaines de cours mais pas tant que ça comparé au prix des écoles privées, avec l'avantage de choisir vous même votre professeur. Il y a de nombreux cours proposés, des fondamentaux aux techniques spécialisées, en digital ou tradi.
Chaque formation est divisée en 8 semaines, chacune d'entre elles sont constituées d'un cours en vidéo d'1h-1h30, d'un exercice à accomplir et uploader sur le site, d'une correction individuelle d'environ 5-10min et d'un live Q&A d'environ 1h (à des horaires internationales par contre donc enjoy le live à 5h du mat si vous avez pas trop de chance, les VOD sont heureusement disponibles rapidement).
A mon sens c'est vraiment ces feedbacks qui sont si précieux car non seulement il peut être très utile d'avoir un retour direct de professionnels aguerris, mais c'est le fait de savoir qui me corrigerait qui m'a vraiment poussé à faire du mieux que je pouvais.
Les deux formations que j'ai suivi étaient The Art Of Color And Light (Ryan Lang & Tyson Murphy) et Character Design For Films & Games (Björn Hurri) et étaient toutes deux très instructives, même si cette dernière était quand même plus poussée.
En gros chaque formation a une place dans leurs programmes généraux et sont donc plus ou moins avancées, certaines demanderont même des prérequis (en cours validés ou niveau général).
Du point de vue du niveau moyen, c'est assez hétérogène, il y a des débutants comme des professionnels, cela dit je conseillerai d'avoir un minimum de bagages avant de se lancer, histoire d'absorber le plus possible sans avoir à se débattre pour comprendre les bases des fondamentaux.
Les cours sont plutôt complets, ils commencent évidemment par les exercices les plus basiques, qui seront une introduction nécessaire pour les débutants et qui feront une révision pour les plus expérimentés, mais se complexifient vite avec l'intégration de process professionnels, de techniques avancées, etc.
Je pense que ces formations peuvent être très efficace si elles sont choisies judicieusement et suivies avec sérieux, surtout dans le cas des autodidactes pour qui cela peut être un coup de pouce nécessaire dans des périodes de progression difficile, et offrent une réelle alternative aux écoles d'arts.
Il est difficile de m'avancer plus que ça sur le contenu des autres cours ne les ayant moi même pas essayé, ils vont beaucoup dépendre des instructeurs, mais tous les programmes sont visibles sur le site à la semaine, ce qui offre un petit aperçu. De même il est possible de trouver d'autres retours d'expérience sur internet, d'élèves qui auraient suivi le cours qui vous intéresse.
Maintenant il est important de savoir qu'après le succès du Kickstarter de Schoolism, il est possible de s'inscrire pour ce genre de cours pour un truc comme $12 par mois, ce qui est donc très avantageux, même si vous ne pourrez pas bénéficier de retours individuels à ce prix là.
Pour commencer et pour ceux qui ne seraient pas au courant, CGMA est une plate-forme de cours en ligne comme Schoolism ou The Art Department (désormais fermé apparemment) où des artistes professionnels reconnus enseignent dans leurs domaines de prédilection respectifs.
Le prix d'inscription à un cours est de $700 ce qui est cher pour 8 semaines de cours mais pas tant que ça comparé au prix des écoles privées, avec l'avantage de choisir vous même votre professeur. Il y a de nombreux cours proposés, des fondamentaux aux techniques spécialisées, en digital ou tradi.
Chaque formation est divisée en 8 semaines, chacune d'entre elles sont constituées d'un cours en vidéo d'1h-1h30, d'un exercice à accomplir et uploader sur le site, d'une correction individuelle d'environ 5-10min et d'un live Q&A d'environ 1h (à des horaires internationales par contre donc enjoy le live à 5h du mat si vous avez pas trop de chance, les VOD sont heureusement disponibles rapidement).
A mon sens c'est vraiment ces feedbacks qui sont si précieux car non seulement il peut être très utile d'avoir un retour direct de professionnels aguerris, mais c'est le fait de savoir qui me corrigerait qui m'a vraiment poussé à faire du mieux que je pouvais.
Les deux formations que j'ai suivi étaient The Art Of Color And Light (Ryan Lang & Tyson Murphy) et Character Design For Films & Games (Björn Hurri) et étaient toutes deux très instructives, même si cette dernière était quand même plus poussée.
En gros chaque formation a une place dans leurs programmes généraux et sont donc plus ou moins avancées, certaines demanderont même des prérequis (en cours validés ou niveau général).
Du point de vue du niveau moyen, c'est assez hétérogène, il y a des débutants comme des professionnels, cela dit je conseillerai d'avoir un minimum de bagages avant de se lancer, histoire d'absorber le plus possible sans avoir à se débattre pour comprendre les bases des fondamentaux.
Les cours sont plutôt complets, ils commencent évidemment par les exercices les plus basiques, qui seront une introduction nécessaire pour les débutants et qui feront une révision pour les plus expérimentés, mais se complexifient vite avec l'intégration de process professionnels, de techniques avancées, etc.
Je pense que ces formations peuvent être très efficace si elles sont choisies judicieusement et suivies avec sérieux, surtout dans le cas des autodidactes pour qui cela peut être un coup de pouce nécessaire dans des périodes de progression difficile, et offrent une réelle alternative aux écoles d'arts.
Il est difficile de m'avancer plus que ça sur le contenu des autres cours ne les ayant moi même pas essayé, ils vont beaucoup dépendre des instructeurs, mais tous les programmes sont visibles sur le site à la semaine, ce qui offre un petit aperçu. De même il est possible de trouver d'autres retours d'expérience sur internet, d'élèves qui auraient suivi le cours qui vous intéresse.
Maintenant il est important de savoir qu'après le succès du Kickstarter de Schoolism, il est possible de s'inscrire pour ce genre de cours pour un truc comme $12 par mois, ce qui est donc très avantageux, même si vous ne pourrez pas bénéficier de retours individuels à ce prix là.
Re: Les écoles
Mar Aoû 04 2015, 16:31
Alors je vais vous présenter l'école par laquelle je suis passée et qui est LISAA (L'Institut Supérieur des Arts Appliqués) à Paris.
J'y suis restée 3 ans, une année de mise à niveau et deux années de cycle supérieur en animation 2D.
LISAA est une école qui possède plusieurs pôle différents de formation: animation et jeu vidéo, architecture et design, design graphique et mode.
Mais commençons par le commencement, mon année de prépa:
Déjà, dans mes souvenirs, intégrer LISAA n'a pas été trop compliqué. Pas de concours ni de tests à passer mais un entretien de motivation au cours duquel j'ai présenté quelques travaux persos. Ensuite, cette année de prépa a vraiment été sympa et m'a permis de bien progresser. Le rythme est assez intense avec des semaines remplies de cours et autant de travail à faire à la maison ou en groupe. Mais franchement on apprend beaucoup sur les bases du dessins et des techniques artistiques. Les cours comprennent, entre autre, croquis de nu et croquis en extérieur, techniques de peinture, dessin, volume, histoire de l'art... C'était une prépa très générale, mais quand même un peu axée sur la narration et l'animation puisque nous avions des cours de story-board et d'animation 3D et qu'au jury final il nous fallait montrer une animatique (version très rough d'un film d'animation pour donner une première idée du timing et du résultat final).
A la fin de cette année, un jury décide, au regard des travaux réalisés pendant l'année si l'élève est admissible en cycle supérieur. Bien entendu, il est possible d'aller présenter les concours d'entrée des autres écoles, mais il est toujours plus facile d'intégrer l'école dans laquelle on a fait sa prépa.(en tous cas c'est vrai pour LISAA)
Si l'idée est de rester à LISAA, il faut faire un choix d'orientation et dans mon cas j'ai du choisir entre animation 2D ou 3D, qui sont deux cursus différents. Mes cours de 3D en prépa n'ayant pas éveillé en moi un très grand intérêt, j'ai choisi le cursus 2D.
En résumé j'ai trouvé cette année de prépa à LISAA très complète et enrichissante. Par contre, et je crois comme toutes les écoles de la filière artistique, cette année de prépa a son prix qui est, dans mes souvenir, de 5000 euros (hé oui, et ça ne va pas aller en s'arrangeant...).
Les deux année de cycles supérieur en animation 2D:
Je vais être un peu plus mitigée sur ces deux années même si elles m'ont apporté beaucoup.
On va commencé par les points positifs:
L'enseignement est assez complet et nous permet de nous familiariser avec toutes les étapes d'une production de film d'animation.
Durant ces deux années, les élèves doivent réaliser trois cours métrages en groupe (la plupart du temps des groupes de 5 ou 6) et c'est assez formateur sur le travail en équipe.
Les locaux sont plutôt pas mal, le matériel mis à disposition est de bonne qualité et l'ambiance est bonne.
L'équipe pédagogique est assez présente et accompagne les élèves tout au long de leurs projets.
Les jurys de fin d'année, durant lesquels on doit présenter un court métrage, sont fait devant des professionnels.
Les points négatifs:
A trop vouloir nous montrer tous les aspect de la production de film d'animation, l'enseignement donné à LISAA ne permet pas une spécialisation dans un domaine, ce qui est un point négatif par la suite sur le marché de l'emploi. En résumé on survol tout, on n’approfondit rien.
Donc conseil à ceux qui voudraient intégrer cette école, trouvez rapidement ce qui vous plait (animation, compositing, story-board...) et investissez-vous dedans. Moi, j'ai fait l'erreur d'occuper un peu tous les postes.
L'enseignement est inégal d'un prof à l'autre. Par exemple le prof d'animation présent à l'époque n'était pas des plus motivé et pour des études en animation 2D ça la fout mal. Les choses on peut être changé depuis.
Certaines techniques et certains logiciels ne sont pas enseignés alors qu'on les retrouve ensuite dans le monde professionnel: Par exemple l'animation sur Flash n'est pas enseignée, au profit de l'animation sur TVPaint (plus ou moins "sponsor" de l'école).
LISAA ne prépare pas à l'entrée dans la vie active, pas d'aide ni d'accompagnement pour intégrer un marché qui est quand même assez atypique.
Le prix, mais ça c'est comme partout: 6000 euros la première année, 7000 euros la deuxième année.
Il est possible ensuite de faire une troisième année en gestion de production, mais ne l'ayant pas faite je ne peux pas vous en parler.
De ce que j'ai pu voir, la formation en animation 3D est pas mal. Je connais pas mal de monde qui l'ont fait, ils en sont plutôt content et la plupart ont trouvé du travail. Mais à part ça je ne peux pas en dire plus.
Voilà, ça fait déjà un moment que j'ai fini mes études alors j'ai essayé de me replonger dans mes souvenirs pour vous donner un témoignage le plus sincère possible.
Si vous avez des questions, y a pas de soucis.
Sinon allez visiter le site de LISAA, il est plutôt bien fait et y a toutes les infos.
J'y suis restée 3 ans, une année de mise à niveau et deux années de cycle supérieur en animation 2D.
LISAA est une école qui possède plusieurs pôle différents de formation: animation et jeu vidéo, architecture et design, design graphique et mode.
Mais commençons par le commencement, mon année de prépa:
Déjà, dans mes souvenirs, intégrer LISAA n'a pas été trop compliqué. Pas de concours ni de tests à passer mais un entretien de motivation au cours duquel j'ai présenté quelques travaux persos. Ensuite, cette année de prépa a vraiment été sympa et m'a permis de bien progresser. Le rythme est assez intense avec des semaines remplies de cours et autant de travail à faire à la maison ou en groupe. Mais franchement on apprend beaucoup sur les bases du dessins et des techniques artistiques. Les cours comprennent, entre autre, croquis de nu et croquis en extérieur, techniques de peinture, dessin, volume, histoire de l'art... C'était une prépa très générale, mais quand même un peu axée sur la narration et l'animation puisque nous avions des cours de story-board et d'animation 3D et qu'au jury final il nous fallait montrer une animatique (version très rough d'un film d'animation pour donner une première idée du timing et du résultat final).
A la fin de cette année, un jury décide, au regard des travaux réalisés pendant l'année si l'élève est admissible en cycle supérieur. Bien entendu, il est possible d'aller présenter les concours d'entrée des autres écoles, mais il est toujours plus facile d'intégrer l'école dans laquelle on a fait sa prépa.(en tous cas c'est vrai pour LISAA)
Si l'idée est de rester à LISAA, il faut faire un choix d'orientation et dans mon cas j'ai du choisir entre animation 2D ou 3D, qui sont deux cursus différents. Mes cours de 3D en prépa n'ayant pas éveillé en moi un très grand intérêt, j'ai choisi le cursus 2D.
En résumé j'ai trouvé cette année de prépa à LISAA très complète et enrichissante. Par contre, et je crois comme toutes les écoles de la filière artistique, cette année de prépa a son prix qui est, dans mes souvenir, de 5000 euros (hé oui, et ça ne va pas aller en s'arrangeant...).
Les deux année de cycles supérieur en animation 2D:
Je vais être un peu plus mitigée sur ces deux années même si elles m'ont apporté beaucoup.
On va commencé par les points positifs:
L'enseignement est assez complet et nous permet de nous familiariser avec toutes les étapes d'une production de film d'animation.
Durant ces deux années, les élèves doivent réaliser trois cours métrages en groupe (la plupart du temps des groupes de 5 ou 6) et c'est assez formateur sur le travail en équipe.
Les locaux sont plutôt pas mal, le matériel mis à disposition est de bonne qualité et l'ambiance est bonne.
L'équipe pédagogique est assez présente et accompagne les élèves tout au long de leurs projets.
Les jurys de fin d'année, durant lesquels on doit présenter un court métrage, sont fait devant des professionnels.
Les points négatifs:
A trop vouloir nous montrer tous les aspect de la production de film d'animation, l'enseignement donné à LISAA ne permet pas une spécialisation dans un domaine, ce qui est un point négatif par la suite sur le marché de l'emploi. En résumé on survol tout, on n’approfondit rien.
Donc conseil à ceux qui voudraient intégrer cette école, trouvez rapidement ce qui vous plait (animation, compositing, story-board...) et investissez-vous dedans. Moi, j'ai fait l'erreur d'occuper un peu tous les postes.
L'enseignement est inégal d'un prof à l'autre. Par exemple le prof d'animation présent à l'époque n'était pas des plus motivé et pour des études en animation 2D ça la fout mal. Les choses on peut être changé depuis.
Certaines techniques et certains logiciels ne sont pas enseignés alors qu'on les retrouve ensuite dans le monde professionnel: Par exemple l'animation sur Flash n'est pas enseignée, au profit de l'animation sur TVPaint (plus ou moins "sponsor" de l'école).
LISAA ne prépare pas à l'entrée dans la vie active, pas d'aide ni d'accompagnement pour intégrer un marché qui est quand même assez atypique.
Le prix, mais ça c'est comme partout: 6000 euros la première année, 7000 euros la deuxième année.
Il est possible ensuite de faire une troisième année en gestion de production, mais ne l'ayant pas faite je ne peux pas vous en parler.
De ce que j'ai pu voir, la formation en animation 3D est pas mal. Je connais pas mal de monde qui l'ont fait, ils en sont plutôt content et la plupart ont trouvé du travail. Mais à part ça je ne peux pas en dire plus.
Voilà, ça fait déjà un moment que j'ai fini mes études alors j'ai essayé de me replonger dans mes souvenirs pour vous donner un témoignage le plus sincère possible.
Si vous avez des questions, y a pas de soucis.
Sinon allez visiter le site de LISAA, il est plutôt bien fait et y a toutes les infos.
- KhasisSort de l'oeuf
- Messages : 20
Date d'inscription : 13/02/2015
Re: Les écoles
Jeu Sep 24 2015, 12:41
Hello,
bon je vous parle d'écoles et de leurs programmes/formations à l'époque, donc à remettre dans le contexte. Ayant gardé contact j'ai vu un peu l'évolution donc autant que possible j'essayerai de corréler mon expérience de l'époque avec ce qui, je crois, se fait maintenant.
Donc :
2001 - Atelier de Sèvres
Prépa privée aux concours des grandes écoles d'art.
A l'époque il y avait une dizaine de classes de 25 élèves environ. Un programme assez chargé, de mémoire on avait dans la semaine (tous les cours durent 3h, sauf l'histoire de l'art de 2h) : Nu, dessin d'observation, perspective, couleur, modelage (nu en terre glaise) pendant le premier trimestre qui devient une deuxième séance de nu dessin, couleur, arts plastique, créa, histoire de l'art, info, photo
il me semble que j'en oublie pas.
C'est la plus grosse prépa privée de Paris, du fait qu'ils n'avaient pas de cursus supérieur (ce qui change en 2016 et en 2017), tous les élèves passent les concours à la fin de l'année, et ils avaient un groooos taux de réussite, aux arts-déco, arts-déco strasbourg, beaux-arts, Epsaa, etc..; ils visent pas mal les écoles publiques, ce qui est cool parce que l'année coute une blinde comme toute école privée.
Ils ont maintenant plus de classes, et une section de 6 classes spécialisées animation (qui présentent donc les gobelins et les autres grosses écoles d'anim européennes).
En 2016 ils ouvrent un cursus supérieur en 3 ans, orienté audiovisuel, donc animation, son, vidéo, etc... je n'ai pas encore le détail
Et en 2017, ils ouvrent un autre cursus supérieur de 3 ans, plus orienté beaux arts.
Les 2 seront privés donc sortez les portes monnaies.
La nouvelle co directrice de la section anim est une des créatrice des Gobelins, et prof et responsable pédagogique de la section anim des gobelins. Elle sera aussi co directrice du cursus audiovisuel l'année prochaine.
Niveau expérience : je savais dessiné avant de rentrer, mais faut pas se voiler c'était pas foufou, j'avais un coup de crayon mais aucune technique, et peu de culture du milieu.
J'ai fait des progrès dingues au cours de l'année, ça reste assez intensif niveau dessin, donc si on est pas là pour déconner (au prix de l'école faudrait pas abuser), y' moyen d'apprendre à fond.
Evidemment suivant les intérêts de chacun, certains cours passeront un peu pour de la "branlette artistique" (excusez moi l'expression), mais maintenant qu'il y a une section anim, les amateurs de dessin pourront se diriger par là pour éviter trop de trucs qui ne les intéressent pas (je sais que j'aurai tenté plutôt cette section si elle avait existé à mon époque)
Donc globalement pour savoir où on va, et se décider d'une voie à suivre, c'est plutot une super expérience (je suis rentré persuadé de vouloir faire de l'anim, et ça m'a bien fait comprendre que finalement c'était pas ce qui m'allait).
Et petit bonus, maintenant j'y suis prof (depuis cette année) donc vous pourrez voir ma tronche ^^
J'ai passé à la fin de l'année : Beaux arts de Paris, Arts déco, Arts déco strasbourg, Epsaa prépa, et Epsaa 1ere année.
J'ai eu la prépa de l'Epsaa :
2002 - Epssaa - prépa
Autre ambiance, prépa publique cette fois
Il faut préciser poru l'Epsaa que :
C'est une école d'arts graphiques
c'est une école publique de la mairie de Paris, donc frais d'incription de fac et c'est tout (400 euros à mon époque il me semble)
Ils ont une prépa plus ou moins indépendante du cursus suivant.
Il y a un concours d'entrée pour chaque niveau (prépa et 1ere année)
Quand je l'ai passé, la prépa avait 25 places pour 600 au concours, la 1ere année 30 places pour 800, environ.
Il me semble qu'ils ont maintenant deux classes de prépa, donc plus de chances au concours.
Le concours (prépa) est une épreuve de dessin d'une matinée, et si ça passe, un dossier à présentér (ou l'inverse... ce qui semble plus logique)
1ere année pareil mais l'épreuve de dessin dure une journée entière et demande plus de créa.
En prépa, full dessin encore, à peu près le meme genre de cours que l'atelier de sevres, cours de 3h, nu, observation, perspective, couleur, illu, créa etc... je ne me souviens plus de tout
Intensif encore, moyen de faire bcp de progrès, et d'apprendre énormément, autant des profs que des élèves, et des élèves des années supérieures.
A la fin j'ai présenté :
1ere année de l'Epsaa
Arts déco de Paris
je crois que c'est tout, je n'arrive pas à me souvenir d'autres choses
J'ai eu les 2, je suis entré en 1ere année à l'Epsaa.
Donc
2003-2006 EPSAA
Cursus de 3 ans donc, je ne crois pas qu'il ait tellement changé, sauf qu'à mon époque la première année était relativement "sans ordi", le but étant de nous pousser à développer notre créativité sans tomber dans les travers et les raccourcis et la rapidité de l'informatique.
Je pense que maintenant ils sont plus vite sur les ordis, époque oblige.
Donc meme genre de cours qu'ne prépa, juste niveau plus élevé, exigences plus élevées etc... et avec des débuts de cours graphiques, genre rough, storyboard, mise en page, etc... et des cours toujours très dessin : illustration, nu, perspective, couleur, etc...
Et des projets à plus long terme.
Les autres années se professionalisent, de plus en plus vers le graphisme, en gardant toujours du nu (ça c'est toutes les semaines pendant tout le cursus, et ça manque après ^^), et de l'illustration.
Diplome de concepteur graphique en 3ans donc, mais niveau 2, donc Bac+4
Et voila voila en gros
Si vous voulez que je précise quelques trucs n'hésitez pas parce qu'effectivement ça fait un bout de temps et j'ai peut etre besoin de questions pour me souvenir
de certains trucs ^^
En résumé je conseille les 2 écoles, elles ont juste différentes vocations.
bon je vous parle d'écoles et de leurs programmes/formations à l'époque, donc à remettre dans le contexte. Ayant gardé contact j'ai vu un peu l'évolution donc autant que possible j'essayerai de corréler mon expérience de l'époque avec ce qui, je crois, se fait maintenant.
Donc :
2001 - Atelier de Sèvres
Prépa privée aux concours des grandes écoles d'art.
A l'époque il y avait une dizaine de classes de 25 élèves environ. Un programme assez chargé, de mémoire on avait dans la semaine (tous les cours durent 3h, sauf l'histoire de l'art de 2h) : Nu, dessin d'observation, perspective, couleur, modelage (nu en terre glaise) pendant le premier trimestre qui devient une deuxième séance de nu dessin, couleur, arts plastique, créa, histoire de l'art, info, photo
il me semble que j'en oublie pas.
C'est la plus grosse prépa privée de Paris, du fait qu'ils n'avaient pas de cursus supérieur (ce qui change en 2016 et en 2017), tous les élèves passent les concours à la fin de l'année, et ils avaient un groooos taux de réussite, aux arts-déco, arts-déco strasbourg, beaux-arts, Epsaa, etc..; ils visent pas mal les écoles publiques, ce qui est cool parce que l'année coute une blinde comme toute école privée.
Ils ont maintenant plus de classes, et une section de 6 classes spécialisées animation (qui présentent donc les gobelins et les autres grosses écoles d'anim européennes).
En 2016 ils ouvrent un cursus supérieur en 3 ans, orienté audiovisuel, donc animation, son, vidéo, etc... je n'ai pas encore le détail
Et en 2017, ils ouvrent un autre cursus supérieur de 3 ans, plus orienté beaux arts.
Les 2 seront privés donc sortez les portes monnaies.
La nouvelle co directrice de la section anim est une des créatrice des Gobelins, et prof et responsable pédagogique de la section anim des gobelins. Elle sera aussi co directrice du cursus audiovisuel l'année prochaine.
Niveau expérience : je savais dessiné avant de rentrer, mais faut pas se voiler c'était pas foufou, j'avais un coup de crayon mais aucune technique, et peu de culture du milieu.
J'ai fait des progrès dingues au cours de l'année, ça reste assez intensif niveau dessin, donc si on est pas là pour déconner (au prix de l'école faudrait pas abuser), y' moyen d'apprendre à fond.
Evidemment suivant les intérêts de chacun, certains cours passeront un peu pour de la "branlette artistique" (excusez moi l'expression), mais maintenant qu'il y a une section anim, les amateurs de dessin pourront se diriger par là pour éviter trop de trucs qui ne les intéressent pas (je sais que j'aurai tenté plutôt cette section si elle avait existé à mon époque)
Donc globalement pour savoir où on va, et se décider d'une voie à suivre, c'est plutot une super expérience (je suis rentré persuadé de vouloir faire de l'anim, et ça m'a bien fait comprendre que finalement c'était pas ce qui m'allait).
Et petit bonus, maintenant j'y suis prof (depuis cette année) donc vous pourrez voir ma tronche ^^
J'ai passé à la fin de l'année : Beaux arts de Paris, Arts déco, Arts déco strasbourg, Epsaa prépa, et Epsaa 1ere année.
J'ai eu la prépa de l'Epsaa :
2002 - Epssaa - prépa
Autre ambiance, prépa publique cette fois
Il faut préciser poru l'Epsaa que :
C'est une école d'arts graphiques
c'est une école publique de la mairie de Paris, donc frais d'incription de fac et c'est tout (400 euros à mon époque il me semble)
Ils ont une prépa plus ou moins indépendante du cursus suivant.
Il y a un concours d'entrée pour chaque niveau (prépa et 1ere année)
Quand je l'ai passé, la prépa avait 25 places pour 600 au concours, la 1ere année 30 places pour 800, environ.
Il me semble qu'ils ont maintenant deux classes de prépa, donc plus de chances au concours.
Le concours (prépa) est une épreuve de dessin d'une matinée, et si ça passe, un dossier à présentér (ou l'inverse... ce qui semble plus logique)
1ere année pareil mais l'épreuve de dessin dure une journée entière et demande plus de créa.
En prépa, full dessin encore, à peu près le meme genre de cours que l'atelier de sevres, cours de 3h, nu, observation, perspective, couleur, illu, créa etc... je ne me souviens plus de tout
Intensif encore, moyen de faire bcp de progrès, et d'apprendre énormément, autant des profs que des élèves, et des élèves des années supérieures.
A la fin j'ai présenté :
1ere année de l'Epsaa
Arts déco de Paris
je crois que c'est tout, je n'arrive pas à me souvenir d'autres choses
J'ai eu les 2, je suis entré en 1ere année à l'Epsaa.
Donc
2003-2006 EPSAA
Cursus de 3 ans donc, je ne crois pas qu'il ait tellement changé, sauf qu'à mon époque la première année était relativement "sans ordi", le but étant de nous pousser à développer notre créativité sans tomber dans les travers et les raccourcis et la rapidité de l'informatique.
Je pense que maintenant ils sont plus vite sur les ordis, époque oblige.
Donc meme genre de cours qu'ne prépa, juste niveau plus élevé, exigences plus élevées etc... et avec des débuts de cours graphiques, genre rough, storyboard, mise en page, etc... et des cours toujours très dessin : illustration, nu, perspective, couleur, etc...
Et des projets à plus long terme.
Les autres années se professionalisent, de plus en plus vers le graphisme, en gardant toujours du nu (ça c'est toutes les semaines pendant tout le cursus, et ça manque après ^^), et de l'illustration.
Diplome de concepteur graphique en 3ans donc, mais niveau 2, donc Bac+4
Et voila voila en gros
Si vous voulez que je précise quelques trucs n'hésitez pas parce qu'effectivement ça fait un bout de temps et j'ai peut etre besoin de questions pour me souvenir
de certains trucs ^^
En résumé je conseille les 2 écoles, elles ont juste différentes vocations.
- HimeySort de l'oeuf
- Messages : 10
Date d'inscription : 15/09/2015
Age : 33
Localisation : Paris
Re: Les écoles
Sam Sep 26 2015, 10:07
Je ne serais pas aussi critique que Zongo concernant Estienne, mais je viens de Diplôme supérieure d'arts appliqués en design Typographique. Si je reconnais que le DSAA Design Stratégie de Communication (anciennement ATC) ne forme pas des graphistes mais des communiquants (ce qu'ils assument pleinement désormais j'ai l'impression) les autres formations ne délaissent pas toute les compétences en graphisme de leurs élèves.
Bien sur à la fin, on a pas de travaille mais en vrai, grande école ou pas, on est dans un milieu où en général on peut se passer de nous. De plus, en sortant de l'école et en cherchant bien, oui, on pourrait trouver du boulot mais il ne sera pas à la hauteur de nos attentes, ou de nos capacités. Malheureusement c'est plutôt la France aujourd'hui qui veut ça plus que les écoles. Depuis quelques années l'école offre la possibilité d'être conventionné un an à la fin de nos études, c'est la voie que j'ai choisi et je pense que c'est une bonne façon de finir son cursus et de se professionnalisé en douceur. Bon, quand même, Je ne me fais pas non plus trop d'illusion sur la gloire et le succès qui m'attendent, la création de caractère est un milieu encore plus bouché que l'illustration (en plus tous le monde pense qu'on est tous morts).
Pour ma part j'ai passé deux années excellentes là-bas, j'y suis rentrée après une MàNAA (fait dans une mauvaise école) un BTS en graphisme et une première année de DSAA en graphisme à Rennes… je n'y suis pas arrivée après le BTS parce que la concurrence est rude même dans les petites sections moins populaires et les places sont chères (il faut pas se leurrer c'est toujours le cas dans les écoles publiques)!
L'équipe est très bien, on est à l'aise et pas pris de haut par ses professeurs ce qui est vraiment agréable et offre un climat propice à la pédagogie. Souvent tous les élèves ne se prédestinent pas à la création de font alors l'équipe est bien balancée entre l'enseignement du graphisme, de la mise en page, de l'édition et celui de la calli et la typo.
En première année on apprend les bases, on nous décrotte les yeux pour voir les erreurs optiques dans le dessin de lettre et on apprend à crée des caractères cohérents entre eux, mais très vite on part en stage erasmus pour trois mois.
La deuxième année est censée être consacrée au diplôme, mais en réalité on a des projets à côté puisqu'on présente un portfolio à la suite de notre soutenance. Souvent on recorrige les caractères crées en première année parce qu'on se rend compte qu'ils sont encore pleins d'erreurs et on a des projets qui sont les mêmes d'année en année. Ajouté à cela la redaction d'un mémoire la création du diplôme commence bien souvent tard dans l'année, c'est le grand reproche que je ferai à la section, pour un diplôme présenté un juin, la créa débute fin mars/ début avril…
Dans ma promo on est presque tous en stage pour l'année, on verra ce qu'il advient de la suite.
__
Petit aparté qui vous intéressera surement plus que ma propre formation:
J'ai d'excellent retour du DSAA Dessin d'Illustration Scientifique, d'après mes amis: une équipe en or, une bonne entente dans les promos et un savoir-faire qui offre une valeur ajoutée pour les entreprises (je suis graphiste -> je dessine parfaitement -> je suis hyper compétente). En plus les profs sont ouverts à beaucoup de style, si vous devez savoir reproduire parfaitement la nature (c'est le but de la formation) on ne vous empêchera pas de faire un diplôme style BD si c'est cohérent avec celui-ci (par ex: expliquer à des enfants une opération médicale ou un phénomène scientifique)
Bien sur à la fin, on a pas de travaille mais en vrai, grande école ou pas, on est dans un milieu où en général on peut se passer de nous. De plus, en sortant de l'école et en cherchant bien, oui, on pourrait trouver du boulot mais il ne sera pas à la hauteur de nos attentes, ou de nos capacités. Malheureusement c'est plutôt la France aujourd'hui qui veut ça plus que les écoles. Depuis quelques années l'école offre la possibilité d'être conventionné un an à la fin de nos études, c'est la voie que j'ai choisi et je pense que c'est une bonne façon de finir son cursus et de se professionnalisé en douceur. Bon, quand même, Je ne me fais pas non plus trop d'illusion sur la gloire et le succès qui m'attendent, la création de caractère est un milieu encore plus bouché que l'illustration (en plus tous le monde pense qu'on est tous morts).
Pour ma part j'ai passé deux années excellentes là-bas, j'y suis rentrée après une MàNAA (fait dans une mauvaise école) un BTS en graphisme et une première année de DSAA en graphisme à Rennes… je n'y suis pas arrivée après le BTS parce que la concurrence est rude même dans les petites sections moins populaires et les places sont chères (il faut pas se leurrer c'est toujours le cas dans les écoles publiques)!
L'équipe est très bien, on est à l'aise et pas pris de haut par ses professeurs ce qui est vraiment agréable et offre un climat propice à la pédagogie. Souvent tous les élèves ne se prédestinent pas à la création de font alors l'équipe est bien balancée entre l'enseignement du graphisme, de la mise en page, de l'édition et celui de la calli et la typo.
En première année on apprend les bases, on nous décrotte les yeux pour voir les erreurs optiques dans le dessin de lettre et on apprend à crée des caractères cohérents entre eux, mais très vite on part en stage erasmus pour trois mois.
La deuxième année est censée être consacrée au diplôme, mais en réalité on a des projets à côté puisqu'on présente un portfolio à la suite de notre soutenance. Souvent on recorrige les caractères crées en première année parce qu'on se rend compte qu'ils sont encore pleins d'erreurs et on a des projets qui sont les mêmes d'année en année. Ajouté à cela la redaction d'un mémoire la création du diplôme commence bien souvent tard dans l'année, c'est le grand reproche que je ferai à la section, pour un diplôme présenté un juin, la créa débute fin mars/ début avril…
Dans ma promo on est presque tous en stage pour l'année, on verra ce qu'il advient de la suite.
__
Petit aparté qui vous intéressera surement plus que ma propre formation:
J'ai d'excellent retour du DSAA Dessin d'Illustration Scientifique, d'après mes amis: une équipe en or, une bonne entente dans les promos et un savoir-faire qui offre une valeur ajoutée pour les entreprises (je suis graphiste -> je dessine parfaitement -> je suis hyper compétente). En plus les profs sont ouverts à beaucoup de style, si vous devez savoir reproduire parfaitement la nature (c'est le but de la formation) on ne vous empêchera pas de faire un diplôme style BD si c'est cohérent avec celui-ci (par ex: expliquer à des enfants une opération médicale ou un phénomène scientifique)
Re: Les écoles
Sam Sep 26 2015, 10:28
Ca fait peur tous ces sigles (DSAA DSC DIS IMS...) Merci d'expliquer les sigles parce que c'est pas forcément évident pour ceux qui ne sont pas dans l'école en question.
Re: Les écoles
Sam Sep 26 2015, 11:40
Bien je vais prendre le temps de faire un retour sur la formation que j'ai suivi.
Je suis actuellement graphiste et ai suivi des cours de communication à l'école supérieure d'art appliquée d'aquitaine (esaa aquitaine. Elle est disposée à gradignan.
Le cursus dure 2 ans plus une année de manaa si besoin. J'ai personnellement fait les trois années en spécialité infographie 2D/3D.
L'école propose de suivre un enseignement supérieur dans divers domaines : communication, infographie 2D/3D ou architecture d'intérieur.
Les particularités de l'école :
Il y a extrêmement peu d'élèves par classe ! J'ai passé mon année de manaa (mise à niveau art appliquée) avec 15 personnes et mes deux années suivante avec une seule personne ! Peu d'élève par classe, cela signifie un suivi personnel très développé.
Il faut savoir qu'à l'ESAA, les profs sont là pour faire réussir les élèves et non pour faire du chiffre comme le font les grands noms de l'éducation. Je suis très régulièrement en contact avec les directeurs et ils ne cessent de vouloir baisser le prix de leur formation (actuellement aux environs de 5500 euros l'année). Pour compenser cette impossibilité actuelle d'en baisser le coût (il faut bien payer les profs et le matériel), à chaque fin d'année sont reversés une série de diplômes permettant aux élèves les plus méritant de bénéficier de réduction du prix de leur année suivante de formation. Cela peut aller d'une réduction de 1000 euros, 2500 euros jusqu'à carrément pouvoir bénéficier d'une année de formation gratuite dans la spécialité choisie (uniquement attribué aux étudiants de deuxième année).
L'entretien de préinscription :
Il s'agit du deuxième point extremement important avec l'ESAA. Vous n'avez pas besoin d'avoir votre bac ! On considère qu'une personne compétente dans son domaine n'a pas forcément l'esprit ouvert aux méthodes d'enseignement général (de plus en plus décrié actuellement). Tout est basé sur votre book et c'ets un book, ou plutot une accumulation de carnets, de travaux de coin de pages que vous devez présenter durant l'entretien. Ils veulent voir de la créativité et de la passion. Ils posent des questions sur les connaissances que vous avez dans le domaine, sur vos objectifs, vos études.
Il est d'ailleurs conseillé de sortir d'un BAC ART P ou art appliqués et de disposer d'une bonne connaissance de certains logiciels de création graphique (photoshop, illustrator, in design, logiciel de 3D, montage video etc.).
L'ambiance de l'école :
Du fait de son faible nombre d'éleves et de la mentalité générale des profs, l'ambiance y est bonne, très bonne. Parfois même trop bonne car les plus jeunes et influancables oublieront qu'il faut aussi travailler pour réussir.
Tous les profs sont des professionnels dans leur metier depuis plusieurs années, certains sont des anciens élèves et tous sont passionés. Vous n'entendrez jamais parler d'un prof qui se contente de réciter un cours. Ils sont là pour faire de vous des professionnels, pas attendre la fin du mois pour récupérer leur cheque (la plupart ont de toute facon leur commerce qui tourne à coté).
Le système de notation :
Vous savez, dans le milieu pro, on ne vous note pas. On juge la qualité de votre travail. Depuis deux ans, l'ESAA a mit en place un système de notation basé sur la qualité de vos prestations. Vous êtes jugé sur une liste de critères à chacune des interrogations (qualité du rendu final, processus de réflexion, originalité, respect du sujet, respect du temps imposé etc.). Des retours que j'ai eu des élèves, ce système est encore un peu flou et parfois arbitraire. Nous sommes habitués depuis nos 6 ans à disposer de notes validant la qualité d'un travail. c'est normal qu'un système très récent en soit encore à ses balbutiements. Je pense que le système sera rodé d'ici deux ans (rentrée 2017)
Là, il n'y a pas de notes, juste un tableau avec des gaumettes indiquant au fur et à mesure de l'année ou vous en êtes dans l'intégration des diverses qualités qui vous seront demandées en tant que professionnel. L'objectif en fin de deuxième année sera bien entendu d’être parfais sur tous les points.
Le deuxième objectif de ce systeme de notation est de retirer la concurrence entre les élèves. Chaque élèves sait ou sont ses lacunes et doit faire en sorte de les corriger pour LUI, non pour la gloire du groupe.
Le diplome :
Un point qui peu être problématique aux yeux de certaines personnes : le diplome de l'esaa n'est pas reconnu par l'état. Vous aurez un solide book, vous aurez de l'experience, mais sur votre CV, vous ne pourrez pas dire "j'ai un dilpome appelé comme tel". Il s'agit de la question la plus souvent posée lors des portes ouvertes et en même temps la plus absurde. Un CV professionnel ne devrait pas prendre en compte le nom du diplome, juste votre experience et la qualité de votre book mais il faut croire qu'en temps de crise, un patron ne sait juger que sur cet aspect sinon les gens ne s'en inquieteraient pas.
L'année de MANAA :
Ca fait 7 ans que j'ai suivi ma MANAA, elle a surement beaucoup changée. Durant la MANAA, on se charge de rattraper toutes les lacunes que vous avez potentiellement. Vous suivrez des cours de COM, des cours de perspective, de maquette des cours d'informatique, de photo, de dessin, des cours de peinture etc. Le programme de la MANAA est très dense et peut sembler, aux yeux de certains, un remplacement des cours de lycée car on vous imposera des cours dont vous vous moquez éperduement (aaaaaaaaaaa les cours de maquettes) mais la majorité de ce que vous y apprendrez vous servira pour votre future spécialisation.
Les workshop :
Depuis deux ans, l'esaa organise régulierement des workshop ou les étudiants travaillent en petits groupe sur un sujet commun avec un délai imposé (une semaine je crois). Nuit blanches garanties et un très bon défis pour les étudiants.
Les cours d'infographie multimédia :
Je rapppelle que j'ai suivi ces cours il y as maintenant 5 ans. Ils ont baucoup évolués depuis.
La classe d'infographie multimédia est considérée globalement comme la version ultime de la spécialisation COmmunication car vous ferez les mêmes cours que les spécialistes COM mais avec en plus un aspect programmation / 3D très développé. Oui, vous allez en manger de la programmation. Flash as3, html, css, javascript, jquerry, sms spip et un code utilisé sous director qui je crois n'est plus enseigné.
En 3D, l'école est spécialisée sur le logiciel Lightwave, le concurent direct de 3DS max. J'ai récement proposé à mes profs d'un jour passer sous 3DS car malgrés la surpuissance évidente du logiciel lightwave, 3DS est le plus utilisé et pose problême aux jeunes infographistes qui cherchent du taff dans le milieu.
Les premières années apprennent désormais la modélisation et le lighting/shading en même temps et honnetement, le niveau des éleves actuel est affolant.
de très bons cours de référencement sont également fournis.
Les cours de communication multimédia :
Vous y apprendrez tout ce qu'il faut savoir sur la com, création de logo, flyer, affiche, charte graphique etc. Vous apprendrez à utiliser les soft de création graphique. Vous aurez des cours avancés d'illustration et de storyboard. Un prof de typographie a rejoint l'équipe l'année dernière. Les cours de peinture sont maintenus et ils suivent des cours d'histoire de l'art et de photo.
les cours d'architecture d'interieur :
Spécialisés dans l'amenagement d'espace, les étudiants d'archi d'interieur suivent des cours très avancés de perspective, des cours sur l'utilisation des matériaux, histoire de l'art, 3D (lightwave, sketchup), cours de photo et je ne sais plus quoi d'autre.
L'année du diplome :
La deuxieme année est très courte et très fatiguante car les cours enseignés deviennent très compliqués et les délais pour rendre les travaux de plus en plus cours (on vous fait souffrir un bon coup pour etre plus relachés dans le milieu pro). Le premier trimetre est une prolongation de la premiere année. On apprend beaucoup de choses, on applique. A partir du deuxieme trimestre commence la création des book. Ce sont trois book que vous devrez rendre à la fin du trimestre : site internet, book imprimé et mis en page, book avec les travaux originaux. La nottation de ses book est éliminatoire pour le diplome. Le rythme des cours du premier trimstere est maintenu.
Le troisieme trimestre, vous le passerez seul, avec votre projet de diplome. Celui-ci est devenu très dense car ce sont deux projets que vous devrez rendre au lieux d'un quand j'étais en formation. Un projet client (pro), et un projet perso (ou alors deux projets pro). Vous devrez respecter une série de contrainte imposées en fonction de votre spécialité (charte graphiques pour les spé com, animation 3D de 30 secondes, site internet pour les spé infographie, maquette pour les archi etc)
L'intégration professionnelle :
L'esaa a toujours fait en sorte de proposer des projet professionnels à ses étudiants. Le rythme a été accru depuis que je suis parti. Les étudiants entrent en contact direct avec les commanditaires et devront défendre leur projet. C'était un peu compliqué quand j'y était car je n'étais pas assez mature pour me rendre compte de ce que travailler avec un client signifiait. Ca reste de bonne experience et c'ets bon à mettre sur un CV.
Un stage de 1 mois est demandé au sorti de la premiere année (obligatoire pour obtenir le diplome).
Voila, gros pavé. C'est long mais je pense avoir fait le tour de la plupart des intérrogations. Si certains veulent plus d'infos, je pourrais y répondre !
Je suis actuellement graphiste et ai suivi des cours de communication à l'école supérieure d'art appliquée d'aquitaine (esaa aquitaine. Elle est disposée à gradignan.
Le cursus dure 2 ans plus une année de manaa si besoin. J'ai personnellement fait les trois années en spécialité infographie 2D/3D.
L'école propose de suivre un enseignement supérieur dans divers domaines : communication, infographie 2D/3D ou architecture d'intérieur.
Les particularités de l'école :
Il y a extrêmement peu d'élèves par classe ! J'ai passé mon année de manaa (mise à niveau art appliquée) avec 15 personnes et mes deux années suivante avec une seule personne ! Peu d'élève par classe, cela signifie un suivi personnel très développé.
Il faut savoir qu'à l'ESAA, les profs sont là pour faire réussir les élèves et non pour faire du chiffre comme le font les grands noms de l'éducation. Je suis très régulièrement en contact avec les directeurs et ils ne cessent de vouloir baisser le prix de leur formation (actuellement aux environs de 5500 euros l'année). Pour compenser cette impossibilité actuelle d'en baisser le coût (il faut bien payer les profs et le matériel), à chaque fin d'année sont reversés une série de diplômes permettant aux élèves les plus méritant de bénéficier de réduction du prix de leur année suivante de formation. Cela peut aller d'une réduction de 1000 euros, 2500 euros jusqu'à carrément pouvoir bénéficier d'une année de formation gratuite dans la spécialité choisie (uniquement attribué aux étudiants de deuxième année).
L'entretien de préinscription :
Il s'agit du deuxième point extremement important avec l'ESAA. Vous n'avez pas besoin d'avoir votre bac ! On considère qu'une personne compétente dans son domaine n'a pas forcément l'esprit ouvert aux méthodes d'enseignement général (de plus en plus décrié actuellement). Tout est basé sur votre book et c'ets un book, ou plutot une accumulation de carnets, de travaux de coin de pages que vous devez présenter durant l'entretien. Ils veulent voir de la créativité et de la passion. Ils posent des questions sur les connaissances que vous avez dans le domaine, sur vos objectifs, vos études.
Il est d'ailleurs conseillé de sortir d'un BAC ART P ou art appliqués et de disposer d'une bonne connaissance de certains logiciels de création graphique (photoshop, illustrator, in design, logiciel de 3D, montage video etc.).
L'ambiance de l'école :
Du fait de son faible nombre d'éleves et de la mentalité générale des profs, l'ambiance y est bonne, très bonne. Parfois même trop bonne car les plus jeunes et influancables oublieront qu'il faut aussi travailler pour réussir.
Tous les profs sont des professionnels dans leur metier depuis plusieurs années, certains sont des anciens élèves et tous sont passionés. Vous n'entendrez jamais parler d'un prof qui se contente de réciter un cours. Ils sont là pour faire de vous des professionnels, pas attendre la fin du mois pour récupérer leur cheque (la plupart ont de toute facon leur commerce qui tourne à coté).
Le système de notation :
Vous savez, dans le milieu pro, on ne vous note pas. On juge la qualité de votre travail. Depuis deux ans, l'ESAA a mit en place un système de notation basé sur la qualité de vos prestations. Vous êtes jugé sur une liste de critères à chacune des interrogations (qualité du rendu final, processus de réflexion, originalité, respect du sujet, respect du temps imposé etc.). Des retours que j'ai eu des élèves, ce système est encore un peu flou et parfois arbitraire. Nous sommes habitués depuis nos 6 ans à disposer de notes validant la qualité d'un travail. c'est normal qu'un système très récent en soit encore à ses balbutiements. Je pense que le système sera rodé d'ici deux ans (rentrée 2017)
Là, il n'y a pas de notes, juste un tableau avec des gaumettes indiquant au fur et à mesure de l'année ou vous en êtes dans l'intégration des diverses qualités qui vous seront demandées en tant que professionnel. L'objectif en fin de deuxième année sera bien entendu d’être parfais sur tous les points.
Le deuxième objectif de ce systeme de notation est de retirer la concurrence entre les élèves. Chaque élèves sait ou sont ses lacunes et doit faire en sorte de les corriger pour LUI, non pour la gloire du groupe.
Le diplome :
Un point qui peu être problématique aux yeux de certaines personnes : le diplome de l'esaa n'est pas reconnu par l'état. Vous aurez un solide book, vous aurez de l'experience, mais sur votre CV, vous ne pourrez pas dire "j'ai un dilpome appelé comme tel". Il s'agit de la question la plus souvent posée lors des portes ouvertes et en même temps la plus absurde. Un CV professionnel ne devrait pas prendre en compte le nom du diplome, juste votre experience et la qualité de votre book mais il faut croire qu'en temps de crise, un patron ne sait juger que sur cet aspect sinon les gens ne s'en inquieteraient pas.
L'année de MANAA :
Ca fait 7 ans que j'ai suivi ma MANAA, elle a surement beaucoup changée. Durant la MANAA, on se charge de rattraper toutes les lacunes que vous avez potentiellement. Vous suivrez des cours de COM, des cours de perspective, de maquette des cours d'informatique, de photo, de dessin, des cours de peinture etc. Le programme de la MANAA est très dense et peut sembler, aux yeux de certains, un remplacement des cours de lycée car on vous imposera des cours dont vous vous moquez éperduement (aaaaaaaaaaa les cours de maquettes) mais la majorité de ce que vous y apprendrez vous servira pour votre future spécialisation.
Les workshop :
Depuis deux ans, l'esaa organise régulierement des workshop ou les étudiants travaillent en petits groupe sur un sujet commun avec un délai imposé (une semaine je crois). Nuit blanches garanties et un très bon défis pour les étudiants.
Les cours d'infographie multimédia :
Je rapppelle que j'ai suivi ces cours il y as maintenant 5 ans. Ils ont baucoup évolués depuis.
La classe d'infographie multimédia est considérée globalement comme la version ultime de la spécialisation COmmunication car vous ferez les mêmes cours que les spécialistes COM mais avec en plus un aspect programmation / 3D très développé. Oui, vous allez en manger de la programmation. Flash as3, html, css, javascript, jquerry, sms spip et un code utilisé sous director qui je crois n'est plus enseigné.
En 3D, l'école est spécialisée sur le logiciel Lightwave, le concurent direct de 3DS max. J'ai récement proposé à mes profs d'un jour passer sous 3DS car malgrés la surpuissance évidente du logiciel lightwave, 3DS est le plus utilisé et pose problême aux jeunes infographistes qui cherchent du taff dans le milieu.
Les premières années apprennent désormais la modélisation et le lighting/shading en même temps et honnetement, le niveau des éleves actuel est affolant.
de très bons cours de référencement sont également fournis.
Les cours de communication multimédia :
Vous y apprendrez tout ce qu'il faut savoir sur la com, création de logo, flyer, affiche, charte graphique etc. Vous apprendrez à utiliser les soft de création graphique. Vous aurez des cours avancés d'illustration et de storyboard. Un prof de typographie a rejoint l'équipe l'année dernière. Les cours de peinture sont maintenus et ils suivent des cours d'histoire de l'art et de photo.
les cours d'architecture d'interieur :
Spécialisés dans l'amenagement d'espace, les étudiants d'archi d'interieur suivent des cours très avancés de perspective, des cours sur l'utilisation des matériaux, histoire de l'art, 3D (lightwave, sketchup), cours de photo et je ne sais plus quoi d'autre.
L'année du diplome :
La deuxieme année est très courte et très fatiguante car les cours enseignés deviennent très compliqués et les délais pour rendre les travaux de plus en plus cours (on vous fait souffrir un bon coup pour etre plus relachés dans le milieu pro). Le premier trimetre est une prolongation de la premiere année. On apprend beaucoup de choses, on applique. A partir du deuxieme trimestre commence la création des book. Ce sont trois book que vous devrez rendre à la fin du trimestre : site internet, book imprimé et mis en page, book avec les travaux originaux. La nottation de ses book est éliminatoire pour le diplome. Le rythme des cours du premier trimstere est maintenu.
Le troisieme trimestre, vous le passerez seul, avec votre projet de diplome. Celui-ci est devenu très dense car ce sont deux projets que vous devrez rendre au lieux d'un quand j'étais en formation. Un projet client (pro), et un projet perso (ou alors deux projets pro). Vous devrez respecter une série de contrainte imposées en fonction de votre spécialité (charte graphiques pour les spé com, animation 3D de 30 secondes, site internet pour les spé infographie, maquette pour les archi etc)
L'intégration professionnelle :
L'esaa a toujours fait en sorte de proposer des projet professionnels à ses étudiants. Le rythme a été accru depuis que je suis parti. Les étudiants entrent en contact direct avec les commanditaires et devront défendre leur projet. C'était un peu compliqué quand j'y était car je n'étais pas assez mature pour me rendre compte de ce que travailler avec un client signifiait. Ca reste de bonne experience et c'ets bon à mettre sur un CV.
Un stage de 1 mois est demandé au sorti de la premiere année (obligatoire pour obtenir le diplome).
Voila, gros pavé. C'est long mais je pense avoir fait le tour de la plupart des intérrogations. Si certains veulent plus d'infos, je pourrais y répondre !
- atnajoyVieil aigri
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Age : 30
Re: Les écoles
Mar Jan 17 2017, 11:49
C'est triste, j'étais motivé à tout lâcher pour faire une école d'illustration/animation mais les prix sont exorbitants (jpeux clairement me payer qu'une ou deux années dans les écoles les moins chères).
Jviens de lire vos retours (en diagonale au taf), ya pas d'école publique/semi publique avec un enseignement correcte ?
Si jamais vous avez des tuyaux je prends ! (newedge, gobelin, c'est mort pour moi ^^´)
Jviens de lire vos retours (en diagonale au taf), ya pas d'école publique/semi publique avec un enseignement correcte ?
Si jamais vous avez des tuyaux je prends ! (newedge, gobelin, c'est mort pour moi ^^´)
Re: Les écoles
Mar Jan 17 2017, 18:02
shoolism à plein temps atna ! ou sinon tape dans du public, ... --> mais en fait t'as pas vraiment de dessin en truc public (ensad, duppéré , beaux arts... tout ça c'est bien loin de ce que tu veux faire et tu as besoin)
- atnajoyVieil aigri
- Messages : 1535
Date d'inscription : 03/03/2015
Age : 30
Re: Les écoles
Mar Jan 17 2017, 18:51
Voilà le problème du publique ^^´
Bah le truc c'est que j'ai l'impression d'avoir un encadrement pour réussir, schoolism ça tiens plus du complément de cours (et au final les cours avec retours reviennent aussi chers qu'une année en école).
Et le privé est carrément trop cher j'ai fais des recherches complementaires c'est mort.
Donc j'verrai bien faut que jtrouve une solution
Bah le truc c'est que j'ai l'impression d'avoir un encadrement pour réussir, schoolism ça tiens plus du complément de cours (et au final les cours avec retours reviennent aussi chers qu'une année en école).
Et le privé est carrément trop cher j'ai fais des recherches complementaires c'est mort.
Donc j'verrai bien faut que jtrouve une solution
Re: Les écoles
Mar Jan 17 2017, 19:00
Dans le public, t'as très peu de cours techniques, mais t'as quand même des cours de dessin de nu hebdomadaires et de croquis vivant, de compo et (un tout petit peu) de couleur… Après il faut aussi squatter la bibliothèque de l'école, qui est généralement pourvue de bons bouquins techniques (très chers) !
Par contre le public c'est pas hyper rentable, même si les frais sont pas mirobolants : il faut passer le concours d'entrée (qui nécessite pas mal de préparation) et la formation n'est pas professionnalisante pour un sou (les profs ne s'en cachent pas). Et bon, ça dure 5 ans...
Le bon côté c'est que tu développes une démarche d'auteur, que tu gagnes beaucoup de culture générale et qu'à la fin tu fais un peu de tout, mais si tu cherches à te former vite, bien et sur une technique particulière… J'imagine que Schoolism, ou toute formation en ligne de ce type, voire même un parcours d'auto-didacte, est plus indiqué !
Par contre le public c'est pas hyper rentable, même si les frais sont pas mirobolants : il faut passer le concours d'entrée (qui nécessite pas mal de préparation) et la formation n'est pas professionnalisante pour un sou (les profs ne s'en cachent pas). Et bon, ça dure 5 ans...
Le bon côté c'est que tu développes une démarche d'auteur, que tu gagnes beaucoup de culture générale et qu'à la fin tu fais un peu de tout, mais si tu cherches à te former vite, bien et sur une technique particulière… J'imagine que Schoolism, ou toute formation en ligne de ce type, voire même un parcours d'auto-didacte, est plus indiqué !
- KamoryNouveau-né
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Re: Les écoles
Mer Juil 12 2017, 14:28
Je pose ici mon avis sur l'école NEW3DGE, Game animation&VXF-ARTS (pour résumer école 2D / 3D )
(je viens de terminer ma première année général, je compléterai mon avis peut-être au fil des années)
Leur site : http://www.new3dge.com/
Le cursus dure 4 ans (2 ans préparatoires généraux + 2 années spécialisées) plus une année de prépa tradi' si besoin.
https://i.servimg.com/u/f11/18/68/35/02/captur10.png
Localisation : Paris, 15eme
Pour la prepa tradi :
(je ne l'ai pas faite mais j'ai pu observer ce qu'ils faisaient) Il y a :
-Beaucoup de reproduction (d'après de bonne référence) pour apprendre à observer et à comprendre (lien)
-De la peinture sur figurine (lien)
-De la sculpture/modelage (lien)
-De la peinture à l'huile (lien)
En 1er année générale (ce que je viens de faire)
Nous avons 1 à 2 semaines de cours sur chaque catégorie, on y voit :
La perspective, l'anatomie, une Initation à 3dsmax, des Décors en 3D (3dsmax), personnage en 3D (3dsmax), une initiation à Zbrush, de l'hyper réalisme, du speed painting, du story board, du charadesign (2D et 3D) + Projet de fin d'année
(voilà pour résumer ce qu'on a vu cette année, cela peut varier légèrement les prochaines années, j'ai surement oublié certains points)
Le lundi c'est la seule journée avec des cours fix
-Anglais
-Histoire de l'art
-Cours de nu
-et un cours pour aborder un point en particulier qui diffère à chaque fois
Autre info
Les cours sont donnés soit par des profs récurrents de l'école, ou surtout par des intervenants (exemple cette année Gros nez y a enseigné)
Il y a 3 carnets dans l'année à rendre avec des thématiques données. Chaque carnet doit faire 120 pages (ou 90 pour le dernier) en format A4
Cette note fait partie des plus importantes et compte pour le passage.
L'entretien :
L'entretien est GRATUIT, et comment à partir de Janvier jusqu'a la fin de l'année, il comporte :
Un examen écrit : durée 3 heures
Un entretien oral : durée 20 minutes
Pour vous faire une idée de l'école il y a des portes ouvertes tous les mercredi d'octobre jusqu'à fin juin.
+ LES PLUS
-L'équipe enseignante / intervenants d'excellente qualité, très compétents et du milieu (ils quasiment tous connu) , ils n'hésitent pas à donner leurs astuces, brushs etc
-L'ambiance, l'école est comme une grande famille, on s'entraide énormément
-Ordinateur puissant et tablette graphique sur place
-Les devoirs et rendu se font sur un forum très ergonomique
-Possibilité de travailler à l'école pendant les semaines OFF
-Cafétéria et des endroits pour miam aux alentours
-Serveur avec pleiiins de fichier de référence, brushs à disposition
-Le rythme de travail 1 à 2 semaines sur un thème + 2 semaines après pour faire le travail, est vraiment bien. Permet une bonne progression
-équipe pédagogique à l'écoute
-Un véritable soutient pour la recherche d'alternance, conseil pour les books etc.
-Les locaux sont vraiment beaux, propres, moderne.
-Taux de réussite important pour l'instant 90% des élèves en sortant de l'école après toutes les années, trouvent un travail dans la branche et les élèves sont toujours suivis même après être sortie de l'école. (source d'un responsable)
-Beaucoup de grosses entreprises sont présentes pendant le projet de fin des années spécialisées, nous nous faisons de + en + connaitre par les entreprises. La réputation est croissante.
-Deux semaines off sur 4, permettant l'alternance (alternance qui n'est pas obligatoire les premières années)
-LES MOINS
- Il faut ramener le stylet adapté avec la tablette graphique, à cause d'anciens vols (si vous avez déjà un stylé vérifier sur les tablettes avant d'en acheter)
-Quand vous êtes sur mac de base (comme moi) il faudra se trouver tout de même un pc pour faire tourner les logiciel 3D, ce n'est pas forcément dit avant la rentrée.
-Le forum peut buger des fois mais c'est arrivé 2 ou 3 fois dans l'année, et généralement les devoirs sont reportés pour ne pas nous pénaliser.
-L'équipe pédagogique est parfois pas méga clair sur certains points, ou des fois très occupée, mais ils cherchent à s'améliorer le plus possible là dessus.
-Le prix, comme la plupart des écoles 6500 euros/an
-On a 2 semaines de cours sur 4, l'année passe du coup (trop) vite.
-l'âge limite d'entrée est de 29 ans
En cours nouveauté
-Les locaux vont s'agrandir pour la rentrée 2017
-L'école va enfin avoir un diplôme reconnu par l'État (master 2), ton papa et ta maman vont être content (sinon pas très important ça en vrai)
-Bientôt des ordinateurs + puissants encore
-Le nombre de classe ne fait que grandir
-Point négatif de cette année qui change, LA CLIM ARRIVE (merci enfin )
À savoir
-C'est Paris donc pour tout ce qui est logement c'est compliqué si vous êtes loin (pour ma part j'ai 1H15 de transport pour mis rendre)
-À partir de la 2em année on fait surtout de la 3D, pour ceux tournés surtout en 2D cela risque de ne pas trop vous plaire (après attention ça devient de plus en plus obligatoire pour l'avenir) Beaucoup d'élève très 2D partent après la 1er année à cause de ça.
-Bien entendu il ne faut pas se limiter au travail minimum, ça reste un domaine avec de la concurrence, il ne faut pas juste aimer jouer aux jeux vidéo (beaucoup se font avoir la dessus..malheureusement)
Pour ma part je suis vraiment TRÈS satisfaite de cette école, je n'ai aucune déception. Ce n'est pas une école "pompe à fric" comme certains concurrents, serte l'école à un certain prix tout comme les écoles de cette catégorie, mais il y a un réel transfert de connaissances, envie de nous faire progresser et réussir. Rarement vu des enseignants/professionnels transmettant une telle motivation.
Et je n'ai aucun doute que dans les années qui suivent cette école fera partie des plus renommées.
(je viens de terminer ma première année général, je compléterai mon avis peut-être au fil des années)
Leur site : http://www.new3dge.com/
Le cursus dure 4 ans (2 ans préparatoires généraux + 2 années spécialisées) plus une année de prépa tradi' si besoin.
https://i.servimg.com/u/f11/18/68/35/02/captur10.png
Localisation : Paris, 15eme
Pour la prepa tradi :
(je ne l'ai pas faite mais j'ai pu observer ce qu'ils faisaient) Il y a :
-Beaucoup de reproduction (d'après de bonne référence) pour apprendre à observer et à comprendre (lien)
-De la peinture sur figurine (lien)
-De la sculpture/modelage (lien)
-De la peinture à l'huile (lien)
En 1er année générale (ce que je viens de faire)
Nous avons 1 à 2 semaines de cours sur chaque catégorie, on y voit :
La perspective, l'anatomie, une Initation à 3dsmax, des Décors en 3D (3dsmax), personnage en 3D (3dsmax), une initiation à Zbrush, de l'hyper réalisme, du speed painting, du story board, du charadesign (2D et 3D) + Projet de fin d'année
(voilà pour résumer ce qu'on a vu cette année, cela peut varier légèrement les prochaines années, j'ai surement oublié certains points)
Le lundi c'est la seule journée avec des cours fix
-Anglais
-Histoire de l'art
-Cours de nu
-et un cours pour aborder un point en particulier qui diffère à chaque fois
Autre info
Les cours sont donnés soit par des profs récurrents de l'école, ou surtout par des intervenants (exemple cette année Gros nez y a enseigné)
Il y a 3 carnets dans l'année à rendre avec des thématiques données. Chaque carnet doit faire 120 pages (ou 90 pour le dernier) en format A4
Cette note fait partie des plus importantes et compte pour le passage.
L'entretien :
L'entretien est GRATUIT, et comment à partir de Janvier jusqu'a la fin de l'année, il comporte :
Un examen écrit : durée 3 heures
- - QCM de 30 questions de culture artistique
- - Test de dessin de personnage (character design)
- - Test de dessin de perspective
- - Test de dessin d’observation (reproduction d’un modèle)
Un entretien oral : durée 20 minutes
- - Présentation de votre book personnel (tous supports autorisés, book papier, imprimé, clef usb, ordinateur portable, site web...)
Pour vous faire une idée de l'école il y a des portes ouvertes tous les mercredi d'octobre jusqu'à fin juin.
+ LES PLUS
-L'équipe enseignante / intervenants d'excellente qualité, très compétents et du milieu (ils quasiment tous connu) , ils n'hésitent pas à donner leurs astuces, brushs etc
-L'ambiance, l'école est comme une grande famille, on s'entraide énormément
-Ordinateur puissant et tablette graphique sur place
-Les devoirs et rendu se font sur un forum très ergonomique
-Possibilité de travailler à l'école pendant les semaines OFF
-Cafétéria et des endroits pour miam aux alentours
-Serveur avec pleiiins de fichier de référence, brushs à disposition
-Le rythme de travail 1 à 2 semaines sur un thème + 2 semaines après pour faire le travail, est vraiment bien. Permet une bonne progression
-équipe pédagogique à l'écoute
-Un véritable soutient pour la recherche d'alternance, conseil pour les books etc.
-Les locaux sont vraiment beaux, propres, moderne.
-Taux de réussite important pour l'instant 90% des élèves en sortant de l'école après toutes les années, trouvent un travail dans la branche et les élèves sont toujours suivis même après être sortie de l'école. (source d'un responsable)
-Beaucoup de grosses entreprises sont présentes pendant le projet de fin des années spécialisées, nous nous faisons de + en + connaitre par les entreprises. La réputation est croissante.
-Deux semaines off sur 4, permettant l'alternance (alternance qui n'est pas obligatoire les premières années)
-LES MOINS
- Il faut ramener le stylet adapté avec la tablette graphique, à cause d'anciens vols (si vous avez déjà un stylé vérifier sur les tablettes avant d'en acheter)
-Quand vous êtes sur mac de base (comme moi) il faudra se trouver tout de même un pc pour faire tourner les logiciel 3D, ce n'est pas forcément dit avant la rentrée.
-Le forum peut buger des fois mais c'est arrivé 2 ou 3 fois dans l'année, et généralement les devoirs sont reportés pour ne pas nous pénaliser.
-L'équipe pédagogique est parfois pas méga clair sur certains points, ou des fois très occupée, mais ils cherchent à s'améliorer le plus possible là dessus.
-Le prix, comme la plupart des écoles 6500 euros/an
-On a 2 semaines de cours sur 4, l'année passe du coup (trop) vite.
-l'âge limite d'entrée est de 29 ans
En cours nouveauté
-Les locaux vont s'agrandir pour la rentrée 2017
-L'école va enfin avoir un diplôme reconnu par l'État (master 2), ton papa et ta maman vont être content (sinon pas très important ça en vrai)
-Bientôt des ordinateurs + puissants encore
-Le nombre de classe ne fait que grandir
-Point négatif de cette année qui change, LA CLIM ARRIVE (merci enfin )
À savoir
-C'est Paris donc pour tout ce qui est logement c'est compliqué si vous êtes loin (pour ma part j'ai 1H15 de transport pour mis rendre)
-À partir de la 2em année on fait surtout de la 3D, pour ceux tournés surtout en 2D cela risque de ne pas trop vous plaire (après attention ça devient de plus en plus obligatoire pour l'avenir) Beaucoup d'élève très 2D partent après la 1er année à cause de ça.
-Bien entendu il ne faut pas se limiter au travail minimum, ça reste un domaine avec de la concurrence, il ne faut pas juste aimer jouer aux jeux vidéo (beaucoup se font avoir la dessus..malheureusement)
Pour ma part je suis vraiment TRÈS satisfaite de cette école, je n'ai aucune déception. Ce n'est pas une école "pompe à fric" comme certains concurrents, serte l'école à un certain prix tout comme les écoles de cette catégorie, mais il y a un réel transfert de connaissances, envie de nous faire progresser et réussir. Rarement vu des enseignants/professionnels transmettant une telle motivation.
Et je n'ai aucun doute que dans les années qui suivent cette école fera partie des plus renommées.
- MaxtronauteAdulte responsable
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Re: Les écoles
Dim Juil 16 2017, 11:08
Atna sache que NewEdge avec une alternance est payée par ton alternance si t'en as une, pour les Gobelins il me semble que c'est la même chose.
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